La reprise des hostilités contre la République romaine permet au gouvernement de se débarrasser des chefs républicains qui s'y opposent après le fiasco de leur manifestation du 13 juin 1849: 34 députés sont suspendus de leur mandat, la plupart se trouvent sur le chemin de l'exil. Entre eux s'engage une lutte pour séduire l'électorat conservateur de droite, qu'il s'agisse de libéraux ou de catholiques. Les conceptions sociales de Bonaparte l’éloignent du parti qui l’a amené au pouvoir, et il rassemble progressivement autour de sa personne une nouvelle sphère bonapartiste, tandis que le parti de l’Ordre espère faire arriver à la présidence, en 1852, un candidat monarchiste. De même, lorsque Charles de Gaulle propose un référendum pour que le président soit de nouveau élu au suffrage universel, le tollé de la part de la classe politique (à l'exception des gaullistes de l'UNR) est général, sans pour autant empêcher une nette majorité du « oui Â» de l'emporter[122],[123]. Toutes les oeuvresTout voir; Par musée (204 695) Musée Carnavalet, Histoire de Paris (42 887) Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris (42 561) Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris (18 155) Maison de Victor Hugo - Hauteville House (9 938) Musée d’Art moderne de Paris (4 641) Musée de la Libération de Paris - musée du Général Leclerc - musée Jean Moulin À gauche, certains, comme Jules Grévy, se sont opposés à cette fonction suprême, jugeant que l'exécutif devait revenir au chef de gouvernement, révocable par l'assemblée ; mais leur proposition a été très nettement rejetée[55]. Le gouvernement provisoire de 1848 réunit donc deux tendances, démocrates et libéraux. Les élections mobilisent 84 % de l'électorat, qui doit souvent marcher longuement jusqu'au chef-lieu de canton dans ce qui est parfois une véritable procession civique guidée par le maire et quelquefois par le curé[33]. Cavaignac forme le gouvernement qui remplace la commission exécutive, constitution votée par une majorité plutôt conservatrice ; elle sera promulguée le 12, élection de l'Assemblée législative se traduit par un succès du parti de l'Ordre, Loi Falloux reconnaît deux types d'écoles et officialise le rôle de l'Eglise dans le domaine de l'enseignement, voyage du président dans l'Est, le Lyonnais puis la Normandie, plus en province qui lui permet d'exposer son point de vue et de soigner sa propagande, ministère Rouher (tous les membres sont des fidèles du président), Assemblée vote non à la demande de révision de la constitution (non rééligibilité du président sortant), LNB décidé au coup d'Etat, lance un appel au peuple, placardé dans Paris, sont annoncées la dissolution de l'Assemblée, l'organisation d'un plébiscite au suffrage universel, la rédaction d'une nouvelle constitution, les députés hostiles qui tentent de s'organiser pour se révolter à la marie du Xe arrondissement sont arrêtés, devant la tentative de résistance parisienne l'armée devient brutale, résistance en province, elle entraîne dans certaine provinces (la bordure du nord du Massif central, le Sud Est) des exécutions et des arrestations. La chronologie de la II e République s'organise en deux séquences différentes : . La crise économique et monétaire conduit des entreprises à la faillite, notamment dans les domaines de la métallurgie et de la construction ferroviaire, mettant à la fin de 1847 près de 700 000 ouvriers au chômage[5]. Le 4 novembre, l'Assemblée vote le texte d'une Constitution élaborée par une commission depuis le 17 mai. Cent fois pire que Charles X !" Les membres du gouvernement provisoire sont réinvestis pour leur part, en particulier Lamartine qui est élu dans 17 départements[35]. Des manœuvres semblables ayant lieu à l'hôtel de ville, les députés s'y précipitent. Décidés à revendiquer l'héritage de la Révolution, mais pas de la Terreur, les représentants de la République, notamment Lamartine, souhaitent une conciliation des classes, une amélioration des conditions de travail, et rejettent le drapeau rouge que veut imposer la foule au profit du drapeau tricolore déjà adopté[18]. Le 21 juin, sous la pression de l'Assemblée, la Commission exécutive prend un décret demandant aux ouvriers de moins de 25 ans de rejoindre l'armée, et les autres à se disperser en province. C’est enfin le régime qui applique pour la première fois le suffrage universel masculin en France et abolit définitivement l’esclavage dans les colonies françaises. Elles bénéficient d'une certaine audience : ainsi, Armand Marrast, alors maire de Paris, reçoit une délégation de femmes et promet de rapporter leur parole à l'Assemblée[103]. Deuxième République, régime politique du Zaïre (nom de la République démocratique du Congo entre 1971 et 1997) de 1967 à 2006, le pays étant en plusieurs période de transition ou guerres civiles entre 1994 et 2006, voir Zaïre et Politique de la République démocratique du Congo ; Ses propres idées, pour leur part, circulent surtout par le biais de l’Église, de ses missions et processions, et plus généralement par le rôle d'encadrement qu'il juge avoir sur la population[100]. À la suite de la création de la commission, un gouvernement est formé dans la même tendance, proche du National, malgré deux concessions aux socialistes : le maintien d'Hippolyte Carnot à l’Instruction, et l'arrivée de Ferdinand Flocon à l’Agriculture et au Commerce[39]. La révolution de 1848 et la Deuxième République marquent une étape importante dans l'émergence politique des femmes, à l'époque encore considérées aux yeux de la loi comme mineures[103]. Le 24, la marche des insurgés vers le palais des Tuileries pousse le roi vieillissant à abdiquer rapidement en faveur de son petit-fils, le comte de Paris, âgé de neuf ans. organisée pour défendre la cause des Polonais, une manifestation envahit l'Assemblée; une vive réaction s'ensuit, qui élimine les chefs de la gauche : Blanqui, Barbès, Raspail, Albert. Résumé de la Cinquième République : résumé, dates, causes, institutions de la Ve République. Cela s'est longtemps traduit par une opposition entre historiens spécialistes de la Seconde République et du Second Empire, les uns et les autres s'accusant mutuellement d'une trop grande complaisance à l'égard de leur sujet d'étude[128]. 1848, l’abolition de l’esclavage. Cette dernière est quant à elle utilisée comme source documentaire. L'élection de l'Assemblée constituante permet de mettre en place un système de gouvernement moins confus. Les ruraux sont mécontents de la baisse des prix, liée à une bonne récolte, et ulcérés des moyens militaires utilisés pour percevoir l’impôt des 45 centimes, et désavouent par conséquent la République. La loi électorale du 31 mai 1850, dite « loi des Burgraves Â»[76], réduit ainsi l'électorat de 30 % sans pour autant remettre en cause le principe du suffrage universel : elle s'assure notamment que les électeurs ont résidé trois ans dans leur canton et prend d'autres dispositions qui éliminent dans les faits les plus pauvres et les militants du corps électoral[77]. La géographie politique de la France à cette époque pose les foyers durables de l'extrême gauche dans le pays[65]. Dès le début du régime, la fin de la censure permet une circulation plus facile des idées, notamment au sein des milieux ouvriers. Cependant, il n’est pas suivi, une partie des chefs sont arrêtés, et Ledru-Rollin lui-même s'exile pour vingt ans en Angleterre[68]. Peu à peu, un « parti de l’Élysée Â» se crée[80]. La nouvelle tendance est clairement affichée et, rapidement, certains préfets républicains sont remplacés par des anciens de la monarchie de Juillet ou des bonapartistes[63]. Le désir d'égalité sur des sujets sociaux est également présent, et certaines s'engagent pour le rétablissement du divorce. • Depuis la mauvaise récolte de 1846, la France et l'Europe connaissent une crise de subsistance semblable à celles de l'Ancien Régime. Les peintres se font l'écho de l'évolution du régime : L'Abolition de l'esclavage dans les colonies françaises en 1848 de François-Auguste Biard illustre bien l'utopie quarante-huitarde[106], tandis que le célèbre tableau Un enterrement à Ornans, de Gustave Courbet, crée la polémique en étant perçu comme une illustration de la déception du peintre après la victoire des conservateurs en 1849[107]. Le courant socialiste occupe alors moins du quart de l'Assemblée et ses chefs ne sont pas élus, à l'exception d'Armand Barbès[34]. 28 septembre 1958 : naissance de la cinquieme republique Les Français approuvent massivement (à 79,25 %) le référendum sur la nouvelle constitution proposé par le général de Gaulle . La nouvelle Assemblée, d'environ 900 membres, est dominée par les républicains modérés (environ 500 élus). Ayant jugulé l'opposition républicaine, le parti de l'Ordre prépare l'avenir et tente la fusion des courants monarchistes légitimiste et orléaniste en vue d'établir une monarchie constitutionnelle. Afin d'avoir le temps de développer leur propagande en province, ils demandent, sous la direction de Blanqui, un report des élections. La dérive du régime fait apparaître la nécessité d'éduquer le peuple pour lui permettre de voter : l'éducation des masses sera un enjeu de la Troisième République[118]. La fin de la Deuxième République et le coup d’État de Bonaparte ont également durablement marqué la vie politique française, en donnant naissance à une certaine peur du suffrage universel. Bien qu'il s'agisse d'une période particulièrement courte, la Deuxième République fait figure de « laboratoire Â» et d'expérience dans la pratique républicaine en France. C'est ainsi qu'un homme comme Adolphe Thiers, qui a accepté la Deuxième République comme une contrainte temporaire, deviendra l'un des fondateurs de la Troisième[116]. Les arts reflètent l'ambiance politique de l'époque. La proclamation au peuple tient une ligne démagogique plus à gauche que l'Assemblée, promettant notamment le retour du suffrage universel et la fin des lentes délibérations[85]. Abonnez-vous! Nombre de catholiques se rallient également[26]. Ledru-Rollin en obtient moins de 400 000, Raspail 37 000, et Lamartine moins de 18 000 tandis que Changarnier, bon dernier, est encore nettement derrière. Les campagnes, notamment, ont plébiscité Bonaparte car, chose rare, il leur est possible de voter pour un nom qu'ils connaissent. D'autre part, les catholiques effrayés par le socialisme et, notamment, les projets d'Hippolyte Carnot pour l'éducation, renforcent leur lutte contre le monopole de l'Université. Pour ce faire, Cavaignac fait entrer deux orléanistes au gouvernement, et propose d'accueillir le pape Pie IX, chassé de ses États par la révolution et la proclamation de la République romaine. Peu à peu, également, l'image d'une femme mal éduquée et trop soumise à la volonté du clergé émerge chez les républicains. Lorsque 200 députés se réunissent dans un édifice voisin pour délibérer de la marche à suivre, tous sont arrêtés. Précédé par une nouvelle Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen, l'Acte constitutionnel de juin 1793 crée un régime d'assemblée. Cette commission permet aux ouvriers d'obtenir, le 2 mars, que le gouvernement diminue d'une heure la durée de la journée de travail, qui passe de onze à dix heures à Paris et de douze à onze heures en province[24]. D'autres s'enchaînent en province, souvent dirigés par des opposants de renom. La Déclaration de 1793 confirme les droits individuels de 1789 … Elle fait suite à la monarchie de Juillet et est remplacée par le Second Empire, amorcé — jour pour jour l’année précédente — par un coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte. Résumé, dates clés, causes, institutions, moyens mnémotechniques pour retenir l'essentiel sur la Cinquième République. Découvrez La Deuxième République abolit l’esclavage analysée par Mathilde LARRÈRE au travers d’œuvres et d’images d’archive. Une nouvelle loi réduit la liberté d'expression dans la presse (16 juillet 1850). La loi Falloux, votée en mars 1850, donne une plus grande place à l’Église dans l'enseignement, et une plus grande liberté aux préfets concernant la nomination et l'éviction des instituteurs. Après cette validation populaire, Louis-Napoléon Bonaparte se fait proclamer empereur sous le nom de Napoléon III, le 2 décembre 1852, un an jour pour jour après le coup d’État, mais, avec une volonté plus symbolique, quarante-huit ans après le sacre de Napoléon Ier[96]. En s'inspirant du Directoire, il est décidé de créer une commission exécutive de cinq membres, choisis parmi l'ancien gouvernement provisoire. La 5ème République a connu 6 présidents :Charles de Gaulle (1959-19… L'opposition espère ainsi doubler le nombre de votants, et réduire l'importance de François Guizot, à la tête du gouvernement depuis 1840 et qui avait encore obtenu une importante majorité aux élections de 1846. Après sa chute, le régime reste très présent dans la littérature, sous la plume d'écrivains comme Gustave Flaubert, qui le met en scène en 1869 dans L'Éducation sentimentale, ou encore de Victor Hugo qui en brosse un portrait élogieux en opposition tranchée avec le Second Empire. Learn vocabulary, terms, and more with flashcards, games, and other study tools. Plus de 35 000 maires et adjoints élus (sur 65 000) occupaient déjà ces fonctions sous la monarchie de Juillet[53]. Lorsque Proudhon propose son projet socialiste à l'Assemblée, il ne reçoit que 2 voix, contre 600[51]. Niboyet tente même d'obtenir la candidature de George Sand aux élections législatives, ce que celle-ci refuse[104]. Si le régime n'a pas officiellement recours à la censure, il envoie des « avertissements Â» lorsqu'un article lui déplaît, qui peuvent aboutir à la fin de la publication. À la suite de ce vote, Bonaparte met en place une nouvelle Constitution en 1852. Cette mise au silence de la faction républicaine n'est pas sans conséquences sur les relations entre le président et le parti de l'Ordre, qui se sent désormais libre d'afficher des désaccords croissants avec Bonaparte, notamment en ce qui concerne ses idées sociales. Sa politique restant la même, le parti de l'Ordre finit par s'en accommoder[74]. Il s'agit de fait d'une dissolution des ateliers nationaux[46]. Pourtant très moderne même un peu trop pour son époque. Ces grands travaux ont le double avantage de diminuer le chômage et d'éloigner les ouvriers de possibles révoltes[23]. Les socialistes en sont exclus, et elle est composée de François Arago (qui la préside), ainsi que Louis-Antoine Garnier-Pagès, Pierre Marie de Saint-Georges, Alphonse de Lamartine et Alexandre Ledru-Rollin. La première est très courte puisqu'elle ne dure que 4 mois, de fin février à fin juin 1848 : c'est l'euphorie républicaine. Le gouvernement perd ses derniers éléments socialistes avec le départ de Flocon, mais aussi d'Hippolyte Carnot qui doit quitter l’Instruction publique le 5 juillet à la suite d'un vote de défiance, pour satisfaire notamment la droite cléricale qui apprécie peu d'avoir un tel libre penseur à ce poste[50]. à l'Hôtel de Paris, face à des manifestations qui réclament l'adoption du drapeau rouge, Lamartine fait maintenir le drapeau tricolore, création des ateliers nationaux dans le but de résorber le chômage, décret organise des élections à la constituante, selon le principe du suffrage universel masculin, élection de l'assemblée constituante dominée par les modérés, décret d'abolition de l'esclavage dans les colonies. Seize d'entre eux sont tués, donnant un nouveau tour à la révolution[12]. D'autres témoins de l'époque ont laissé de précieuses sources, qu'il s'agisse des mémoires de Charles de Rémusat, d'Alexis de Tocqueville, ou de la correspondance de George Sand[124]. Au début du mois, Ledru-Rollin avait demandé à ses commissaires d'éclairer le peuple provincial pour l'inciter à voter pour des républicains de la veille. Elles doivent avoir lieu le 13 mai 1849[64]. C'est pourtant rapidement un échec[52]. L'automne est occupé par la préparation de l'élection présidentielle qui doit avoir lieu le 10 décembre 1848. Anne-Claude Ambroise-Rendu, « Les journaux du printemps 1848 : une révolution médiatique en trompe-l'œil Â», Srpskohrvatski / српскохрватски, Échec du coup de force des « républicains de la veille Â», Élection du premier « président de la République française Â», Commission exécutive de la République française, fin à l'esclavage dans les colonies françaises, diminue d'une heure la durée de la journée de travail, Assemblée nationale constituante (Deuxième République), Élection présidentielle française de 1848, Élections législatives françaises de 1849, Assemblée nationale législative (Deuxième République), Courants politiques sous la Deuxième République, L'Abolition de l'esclavage dans les colonies françaises en 1848, référendum pour que le président soit de nouveau élu au suffrage universel, Oscar du meilleur court métrage documentaire, « La Deuxième République abolit l'esclavage Â», « Enterrement de la Deuxième République Â», Chronologie de la France sous la Deuxième République, La défense d’une idée politique sous la Deuxième République. Pendant trois ans, la Deuxième République permet le rétablissement de la démocratie en France. 24 février 1848 â€“ 2 décembre 1852(4 ans, 9 mois et 8 jours). L'enthousiasme des premiers mois de 1848 est également une période fondatrice pour les socialistes, et fait naître chez eux l'idée que le socialisme est l'aboutissement de l'idéal républicain. À l'opposé, le parti de l'Ordre voit émerger un nouveau concurrent qu'il a contribué à créer. L'exode rural s'amplifie. Sa personnalité douteuse entretient dans tous les cas la confusion sur l'origine réelle de l'événement[42]. Regroupés autour du National, les Républicains modérés pensent que la popularité d'Eugène Cavaignac assurera son élection. C'est notamment le cas lors de l'expédition de Rome, où le corps envoyé pour défendre la jeune République romaine contre les Autrichiens est détourné de sa mission pour rétablir le pape Pie IX dans ses prérogatives temporelles[67]. La deuxième République en France 1848-1852 10 décembre 1848 mars 1849 27 février 1848 Les élections législatives nouvelle loi un plébiscite* rétablissement du suffrage universel beaucoup de blessés proposition de loi* de Napoléon Bonaparte 3 décembre 1851 janvier 1852 21 et 22 La Deuxième République, ou Seconde République[N 1], est le régime républicain de la France du 24 février 1848, date de la proclamation provisoire de la République à Paris, jusqu’à la proclamation de Louis-Napoléon Bonaparte comme empereur le 2 décembre 1852. Le souvenir de la fin agitée de la Deuxième République marque durablement la classe politique française, qui refusera pendant plus de cent ans que le président de la République puisse à nouveau être élu au suffrage universel. Une partie du Paris populaire entre en insurrection le 22 pour protester contre cette fermeture. » En revanche, l'extrême gauche ne parvient pas à y faire exprimer le principe de « droit au travail Â»[56]. Cette élection du président de la République au suffrage universel est donc durablement rejetée. Le milieu des années 1840 est marqué par une crise à la fois économique, sociale et politique qui touche la monarchie de Juillet et conduit le régime à sa fin. La rue de Poitiers et la réduction du corps électoral, Documents relatifs à la Deuxième République, Sénatus-consulte organique du 16 thermidor an X, Sénatus-consulte organique du 28 floréal an XII, Acte additionnel aux constitutions de l'Empire du 22 avril 1815, Charte constitutionnelle du 14 août 1830, Question prioritaire de constitutionnalité, Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, Principes fondamentaux reconnus par les lois de la République, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Deuxième_République_(France)&oldid=177893293, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Printemps des peuples/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:France au XIXe siècle/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Ce dernier, chef de la diplomatie, définit la politique de la France en ce domaine comme un équilibre entre les principes qu'elle défend et l'étendue de ses forces. Si le parti de l'Ordre remporte ces élections (53 % des voix, 64 % des élus), les démocrates-socialistes progressent (25 % des voix), alors que les républicains modérés sont laminés (11 % des voix). De plus, le monde rural (75 % de la population) réduit sa consommation de produits artisanaux et industriels. Le … Pour contourner l'interdiction de réunions politiques, les participants portent des toasts à connotation politique, par exemple : « Ã  la fin de la corruption Â», et parfois plus sociale comme « Ã  l'amélioration du sort des classes laborieuses Â». Cette période sans monarque permet en effet à certains conservateurs, qu'ils soient légitimistes ou orléanistes, de voir que le concept de république ne remet pas forcément en cause ni leurs biens, ni leurs principes. Déçu, Blanqui s'obstine et mène des ouvriers dans la rue le 16 avril. Cependant, le pouvoir est aux mains du parti de l'Ordre, et c'est donc dans le sens d'une politique conservatrice et catholique qu’agit le gouvernement. La Seconde République (1848-1852) La République est proclamée le 24 Février 1848 et et la Chambre des députés nomme un gouvernement provisoire. Cependant, Louis-Napoléon Bonaparte est gêné par cet état de fait : il ne souhaitait pas que son régime naquît dans un bain de sang, et prononce donc un certain nombre de grâces[90]. Face à lui, l'opinion républicaine poursuit sa résistance, notamment lors des élections législatives complémentaires du 10 mars et du 28 avril 1850. Il est alors évident que l'assemblée élue en avril n'est plus représentative de l'électorat[61]. LNB est élu député lors d'un scrutin complémentaire, mais il démissionne dès le 14 juin, dissolution des ateliers nationaux, inefficaces et coûteux. C'est en effet hors de Paris qu'une réelle résistance républicaine apparaît, originalité de ce coup d’État[88]. Sous son impulsion, la Convention élabore l'Acte constitutionnel du 24 juin 1793, accepté par référendum public. Aussi la nouvelle République ne s'engage-t-elle pas à soutenir toutes les révolutions, et renonce aux guerres de conquête qui avaient marqué la Première République[21]. Les journées de Juin contribuent pour leur part à la théorie de lutte des classes que définissent Karl Marx et Friedrich Engels à la même époque[113]. Affirmant l’égalité entre les hommes et leur droit naturel à la liberté, les philosophes du XVIII e siècle engagent un débat sur la … Le théâtre, pour séduire un public que la crise politique et l'épidémie de choléra pourraient détourner, brocarde le régime à partir de la fin de l'année 1848, présentant la République comme l'héritière de la Terreur[110]. Les journaux sont donc poussés à s'autocensurer[94]. À gauche, Alexandre Ledru-Rollin propose sa candidature, afin de rassembler les déçus de Cavaignac et les socialistes modérés, tandis que les socialistes intransigeants présentent Raspail, alors emprisonné. Cependant, ces trois derniers ne bénéficient d'aucune fonction de ministre, signe de l'inégalité des forces entre les deux partis[17]. Depuis le milieu du XXe siècle, cependant, les historiens se penchent de plus en plus sur la période de 1849 à 1851, qui voit le centre de la vie politique française se déplacer de Paris vers la province par le biais du suffrage universel. murmurait Louis-Philippe dans le cabriolet qui l'emportait vers l'exil. Cette crise cumule par ailleurs des aspects anciens et modernes : il s'agit notamment de la dernière grande crise de subsistance en France, mais aussi de la première véritable crise capitaliste de surproduction[2]. En effet, si la crise est d'abord agricole, elle s'amplifie par la suite dans d'autres secteurs[3]. L'année précédente, le général Miguel Primo de Rivera, désavoué par les commandants des régions militaires, s'est retiré et a quitté le pays. Bonaparte s'émancipe en effet peu à peu des conservateurs, et rallie à lui des partisans attirés notamment par ses idées sociales. Il orchestre donc avec ses proches le coup d’État du 2 décembre 1851 qui lui permet par la suite d’instaurer un régime autoritaire, approuvé par le peuple par le biais d’un plébiscite. Cependant, une grande partie de la Montagne rejoint les bonapartistes pour voter contre cette proposition, voyant dans les orléanistes le plus grand danger[84]. L'Assemblée est dissoute, le palais Bourbon envahi, les chefs républicains et orléanistes arrêtés. Ce climat de crise fait baisser la natalité, augmenter la mortalité, et crée un important sentiment de peur sociale. La deuxième république (1773-1850) La deuxième république "Pire, pire que Charles X! C'est une situation d'utopies qui s'installe. La peine de mort pour raisons politiques est également abolie, comme désaveu de cette Terreur[19],[20]. L'historien Henri Guillemin y voit pour sa part un « piège Â», dans la mesure où Huber aurait pu être un provocateur de la police, rôle qu'il avait rempli sous Louis-Philippe[41]. Ce dernier, jugé par certains comme le responsable des tumultes parisiens, ne doit son entrée à la commission qu'à Lamartine, qui en fait une condition de sa propre participation[38]. Cependant, cette période républicaine ne donne pas d'héritage qu'à la gauche. Le premier banquet a lieu à Paris le 9 juillet 1847 avec 1 200 personnes, dont 85 députés. Il est en effet difficile d'évaluer avec précision la limite entre l'engagement politique des paysans et les exactions aux causes plus locales, mais aussi la part d'implication des paysans dans ces mouvements[102]. La Cinquième République est le régime politique républicain de la France depuis la date du 4 octobre 1958. Cela a également pour effet d'entraîner une poussée d'anticléricalisme chez les intellectuels et l'effacement du courant socialiste chrétien par rapport à la défense de l'ordre[73]. L'Illustration emploie ainsi des photos des personnalités ou des événements, comme la barricade de la rue Saint-Maur-Popincourt du 26 juin 1848, pour en tirer des gravures qu'elle publie[109]. Très représentatif des visées du parti de l'Ordre, ce gouvernement ne compte aucun républicain. 4 Deuxième communication nationale de la République du Bénin sur les changements climatiques En matière de vulnérabilité aux changements climatiques, les quatre secteurs à savoir littoral, ressources en eau, agriculture et foresterie ont fait objet d’étude en utilisant les méthodologies recommandées. Ces innovations n'ont qu'un effet limité, et ne parviennent à combler les attentes de 1848, tout en créant le débat entre les députés[72]. Le pouvoir tend alors à se regrouper dans les mains des chefs républicains à la tête des insurgés, mais aussi autour des journaux d'opinion que sont Le National (républicain modéré) et La Réforme (socialiste)[14].