». Surpris par l'intervention immédiate du gouvernement Thatcher, l'armée argentine est rapidement écrasée, défaite militaire qui entraîne à son tour la transition démocratique. Par ailleurs, alors que la libération sexuelle bouleverse la société, que le rock argentin émerge timidement et que le nouveau cinéma fait son apparition[1], Onganía renforce l'ordre moral, interdisant les minijupes, les cheveux longs et tout mouvement d'avant-garde culturelle, fermant les cafés-concerts accusés d'être des repaires de « subversifs », etc., ce qui provoquera en retour la radicalisation des classes moyennes dont les enfants fournissent l'essentiel des effectifs de l'Université [6] (la population étudiante est passée de 137 000 en 1958 à plus de 240 000 en 1967[1]). Cherchant à isoler le péronisme à travers un projet corporatiste qui recueillerait les faveurs des syndicalistes les plus modérés (CGT d'Augusto Vandor, qui s'essaye à développer un « péronisme sans Perón », et courant « participationniste » de José Alonso), Onganía tente de maintenir la participation des différents secteurs du pays dans son gouvernement grâce à des comités consultatifs dans certains domaines de la politique industrielle et économique. Delle Chiaie et le « boucher de Lyon » participent aux opérations[31]. Plus … L'État plongea alors la ville de Federación sous les eaux, la faisant disparaître, et en créa une autre, inaugurée le 25 mars 1979[36]. L’Argentine est ainsi le dernier pays du Cône sud à basculer dans la dictature. Mario Ranalletti (2010), « Aux origines du terrorisme d'État en Argentine ». Ce voile levé sur le processus génocidaire de la dictature inquiéta la junte, qui fit séquestrer et assassiner trois des fondatrices ainsi que deux nonnes françaises, Alice Domon et Léonie Duquet, en décembre 1977. Nom féminin singulier. Enfin, le président Carlos Menem amnistia personnellement, par décret, des centaines de militaires. Une période pré-coloniale de rivalités entre populations sédentaires d'Indiens pré-Colombiens. Le colonel Green déclare que « les magazines pornographiques (...) sont la base de la pénétration communiste auprès de la jeunesse » [1], et saisit ainsi les exemplaires de Playboy [1]. Leur nom provient de la place de Mai, en face de la Casa Rosada du gouvernement à Buenos Aires, où elles effectuent des rondes hebdomadaires depuis le 30 avril 1977. Quatre juntes militaires se sont succédé jusqu'en 1983. Le « Processus de réorganisation nationale » (« Proceso de Reorganización Nacional ») est le nom que s'est officiellement donné la dictature militaire argentine de 1976 à 1983, qui imitait ainsi le Proceso de reconstrucción nacional de la dictature uruguayenne. Le FMI, au lieu de conseiller la traditionnelle « thérapie de choc », s'abstint, craignant que celle-ci ne provoquât la hausse des contestations sociales[35]. Deux jours après le coup d'État, Kissinger déclare vouloir aider les militaires[16]. Un an plus tard, son règne est sévèrement ébranlé par le Cordobazo (mai 1969), soulèvement spontané dans la ville de Córdoba, bientôt imité à travers le pays (Rosariazo, etc.). La CAL est affiliée à la Ligue anti-communiste mondiale (WACL), présidée par le Coréen Woo Jae-sung, également dirigeant de la secte Moon[31]. Parallèlement à cette action d'information, les services de renseignements américains, conformément à la promesse du président Obama, publient le 12 décembre 2016 des documents déclassifiés[42] issus des archives des présidents américains sur la période 1976-1983. In 1984, during the first months of the democratic transition in Argentina, the media started to deal with, mainly, the disappeared and the clandestine repression. Ainsi, ceux-ci qui croyaient trouver l'asile ou, tout au moins, l'indifférence dans les pays voisins, étaient en fait assassinés par la police locale. Toute représentation qui affecte, aux yeux de l'armée, la moralité, le mariage, etc., en justifiant l'adultère, l'avortement, la prostitution, le crime, la perversion, etc., est prohibée[1] : cinq minutes de Blow-Up d'Antonioni, coupables d'érotisme, sont ainsi coupées[1]; l'opéra Bomarzo (opéra) d'Alberto Ginastera, « obsédé par le sexe, la violence et l'hallucination », est interdit[1]. Celles-ci généralisaient l'expérience précédente lancée d'octobre 1960 à mai 1961 par Margaride sous Arturo Frondizi[1]. Peu après la réussite du putsch, le général Iberico Saint-Jean déclare publiquement « d'abord, nous tuerons tous les subversifs, ensuite leurs collaborateurs, ensuite leurs sympathisants, puis ceux qui demeurent indifférents et, enfin, nous tuerons les indécis[18]. La « Tendance révolutionnaire », quant à elle, parie sur le retour du général pour instaurer les conditions révolutionnaires de transformation sociale en provoquant la levée en masse de la population[4]. Seuls deux ministres de ce nouveau gouvernement n'appartiennent pas à l'Ateneo de la República, une organisation nationale-catholique fortement influencée par le fascisme italien et la Phalange espagnole[1]. La junte dispose de la collaboration des milieux économiques dans la traque de ses opposants, notamment syndicalistes. C'est dans ce climat de crise que des organisations armées font leur apparition, luttant contre la dictature : foco éphémère des Forces armées péronistes à Taco Ralo (Tucumán) en septembre 1968, suivi de l'attaque du commissariat de Villa Piolín du 6 janvier 1970 au cours de laquelle les FAP diffusent la Marche péroniste et distribuent aux enfants du bidonville des jouets « expropriés »; première action publique des FAL en mars 1970, qui enlèvent le consul du Paraguay accusé d'être un agent de la CIA ; enlèvement du général Pedro E. Aramburu le 29 mai 1970, première action revendiquée par les Montoneros, péronistes catholiques nationalistes de gauche. Mais elle a vu aussi passer d'autres ethnies comme la culture de Santa Maria jusqu'à la culture de la Pampa. C'est le seul dossier dans lequel apparait noir sur blanc son nom. Dès le 26 mars 1976, deux jours après le golpe, les recteurs furent remplacés par des délégués de l'armée, qui restèrent en place jusqu'en août-septembre 1976, où ils laissèrent la place à des recteurs civils désignés par leurs soins (Guillermo G. Gallo à La Plata, qui avait déjà été recteur sous la dictature de la « Révolution argentine », et qui fut président du Conseil national des recteurs, le CRUN, de 1976 à 1983, Alberto Constantini à la UBA, qui démissionna rapidement s'opposant à la mainmise du pouvoir militaire sur l'Université, etc.)[5]. Dictature. Entre 2005 et 2009, une soixantaine de personnes ont été condamnées. La junte a aussi privilégié l'enseignement privé[5] et augmenté le contrôle politique sur la recherche scientifique[5]. L'âge de la retraite est reculé, et d'autres mesures réactionnaires sont prises concernant le droit du travail. "Nunca más" est l’intitulé du rapport rédigé, au retour de la démocratie, par la Commission nationale sur la disparition des personnes (CONADEP), sous l’autorité du grand écrivain Ernesto Sabato. L'ampleur et la perversité des crimes commis en Argentine par la dictature militaire (1976-1983) ont amené des défenseurs des droits de l'homme à les qualifier de génocide. La « nécessité » de cibler la société civile était ainsi décrite, le 6 juillet 1979 dans Clarín, par le général Guillermo Suárez Mason: «  Devant l'avancée d'une action totale de la part du marxisme, il est indispensable de mettre en œuvre une réponse intégrale de l'État. En 2017, la Cour suprême fait bénéficier de la loi « deux pour un » (appliquée entre 1994 pour 2001 pour résoudre le problème de la surpopulation carcérale, définissant que chaque jour passé en détention provisoire au moment d'appliquer la peine prononcée en jugement compte double) à Luis Muina, ancien agent paramilitaire condamné à 13 ans de prison pour enlèvement et torture d'opposants politiques pendant la dictature. Videla, de plus en plus critiqué par l’opinion internationale et embarrassé par les requêtes des familles des desaparecidos, voulait alors « gagner la paix » et s’efforçait de légitimer le régime, en faisant passer les exécutions massives pour des « excès » des forces de sécurité[16]. (...) la terreur nous a tous traversé et a laissé des effets à l'intérieur de chacun de nous. Toutefois, l'approfondissement du projet « révolutionnaire » des militaires échoue, provoquant l'inconcevable, à savoir l'union du radicalisme et du péronisme dans l'alliance dite de l'« Heure du peuple » (novembre 1970), l'ex-président Ricardo Balbín (UCRP) appelant conjointement avec son vieil ennemi, le général Perón, à l'organisation d'élections libres. Cette dictature militaire, qui a touché l'Argentine de 1976 à 1983, s'est officiellement donné le nom de "Processus de Réorganisation Nationale" (Proceso de Reorganización Nacional). Dès son arrivée au pouvoir, le général Onganía met au pas l'Université, revenant sur la participation des étudiants à la gestion universitaire et, en général, sur tous les acquis de la réforme universitaire de 1918[6] tandis que la Fédération universitaire argentine est dissoute (loi n°16 912 du 29 juillet 1966 [1] et loi du 24 avril 1967 [7]). Ce dernier arrive à l'aéroport d'Ezeiza (province de Buenos Aires) le 17 novembre 1972, le pouvoir ayant renforcé l'état de siège pour la circonstance afin d'éviter tout soulèvement populaire[4]. Elle a fait près de 30 000 « disparus » (desaparecidos), 15 000 fusillés, 9 000 prisonniers politiques, et 1,5 million d'exilés pour 32 millions d'habitants[1],[2], ainsi qu'au moins 500 bébés enlevés aux parents desaparecidos et élevés par des familles proches du pouvoir[3]. La figure de Perón en exil, reconnue comme « leader mythique » par Lanusse lui-même [4], a réussi à cristalliser les espérances des classes moyennes et des étudiants qui s'ajoutent aux péronistes de la première heure (syndicats et classes populaires). Cette approche intégriste sera reprise par la dictature de 1976-1983 [1]. La dernière modification de cette page a été faite le 21 septembre 2020 à 15:12. Le 30 mars 1976, l'ambassadeur Hill, dépeignant Videla (nommé commandant en chef de l'armée par Isabel Perón et leader du putsch) comme un « modéré », déclare (confidentiellement) à la Maison Blanche : « Ceci est probablement le coup d'État le mieux exécuté et le plus civilisé de tous les coups d'État de l'histoire argentine »[16]. Pensant faire fondre le mythe au contact du réel[4], Lanusse autorise soudain, le 7 juillet 1972, Perón à rentrer en Argentine. Toutefois, dans le même temps il réprime durement les mouvements sociaux et n'hésite pas à faire usage du terrorisme d'État (massacre de Trelew en août 1972 : des prisonniers politiques qui s'étaient rendus après une spectaculaire évasion sont assassinés la nuit)[12],[13]. ». Cette politique, sans résultats satisfaisants pour la classe ouvrière, et qui déçoit les espérances populaires concernant le retour d'un Perón idéalisé, provoque en 1968 la scission de la CGTA, menée par le graphiste Raimundo Ongaro, ainsi que la radicalisation des Jeunesses péronistes. En juin 1969, au moment de la visite de Nelson Rockefeller envoyé par Nixon, Onganía remplacea Krieger Vasena par le technocrate Dagnino Pastore, qui ne parvient pas à contenir la hausse importante des prix[7]. De la CGT aux Forces armées à La Opinión, le quotidien de centre-gauche de Jacobo Timerman, on espère alors, avec le retour du général, la fin des conflits qui déchirent l'Argentine depuis 1955 et l'ouverture d'un nouveau cycle historique[4]. https://fr.wikipedia.org/wiki/Dictature_de_la_Révolution_argentine Par conséquent, on ne peut pas séparer le communisme du libéralisme[1]. Une semaine avant le coup d'État, l'ambassadeur des États-Unis, Robert Hill, informe William D. Rogers, sous-secrétaire d'État chargé de l'Amérique latine, que l'amiral Emilio Massera lui a demandé d'être mis en contact avec des firmes américaines de relations publiques afin de soigner l'image du futur régime militaire[16]: le président Gerald Ford et Henry Kissinger sont donc au courant des préparatifs du coup d'État, et ce dès le 16 février 1976[16]. La répression s'aggrave avec la loi n°17 401 d'août 1967, « Communisme: règles de la répression », préparée par le Conseil de sécurité nationale[1]. Celui-ci choisit alors son délégué Héctor Cámpora pour le représenter, avec Vicente Solano Lima (du Parti conservateur populaire) comme colistier : le mot d'ordre péroniste est alors « Cámpora au gouvernement, Perón au pouvoir ! ... Un nom énigmatique qui attire l’attention des manifestants. L'union de ces forces politiques antagonistes contre l'armée contraint celle-ci à remplacer Levingston par Lanusse à la suite d'une tentative du président de se débarrasser de la junte[7], tandis qu'Arturo Mor Roig (UCRP) est appelé au ministère de l'Intérieur afin d'organiser l'ouverture politique annoncée sous le nom de « Grand Accord National » le 1er mai 1971. « Argentine : le lien d'œil de la Cour suprême à la dictature », Liste de films traitant des dictatures militaires dans les pays latino-américains, Dictature militaire argentine de 1966-1973, Escuela superior de mecánica de la armada, centres clandestins de détention (Argentine), Catégorie:Desaparecido de la dictature argentine, Loi n°26 522 de Services de communication audiovisuelle (Argentine), Vie quotidienne sous la dictature du Proceso en Argentine, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Dictature_militaire_en_Argentine_(1976-1983)&oldid=178000680, Article contenant un appel à traduction en espagnol, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, 1982-1983: Cristino Nicolaides, Rubén Franco, Augusto Jorge Hughes. During the 1970s and 1980s, Argentina, Chile and Uruguay were in the grip of military dictatorships. Les Mères de la place de Mai est une association des mères argentines dont les enfants ont disparu, assassinés pendant la guerre sale livrée en particulier par la dictature militaire. Buenos Aires, et en particulier la SIDE, coopéra alors avec la DINA chilienne et l'OCOA uruguayenne, ainsi que les autres services latino-américains, dans le cadre de l'opération Condor pour mettre les ressources policières en commun et poursuivre et assassiner chaque opposant politique. En décembre 1969, le Mouvement des prêtres pour le Tiers-monde implore sans succès Onganía de mettre fin à son plan d'éradication urbanistique des villas miserias (bidonvilles). Tous ont en effet en commun le rôle prééminent des forces armées qui prétendent réorganiser la société selon des critères technocratiques et évacuer définitivement le multipartisme et le pluralisme politique, accusés de conduire à la décadence[3]. Fin 1966, rien n'a encore été accompli sur le champ économique en raison des désaccords internes de l'armée [1]. De nombreux autres soit s'exilèrent, soit furent faits desaparecidos[5], tandis que les militants des syndicats étudiants (JUP, qui faisait partie de la Jeunesse péroniste, etc.) Un décret de février 1979 créa le Système national d'informatique juridique (Sistema Nacional de Informática Jurídica), qui visait à « connaître l'information juridique globale, comme moyen auxiliaire pour la création, l'interprétation, l'application et l'exécution des normes en vigueur, depuis les plus générales aux individuelles, ainsi que dans la nécessité de diffuser de façon efficiente le droit positif en vigueur, afin de préserver la sécurité juridique » (sic)[41]. Il fait voter une loi d'arbitrage obligatoire des conflits du travail qui suspend le droit de grève. Les groupes de la Jeunesse péroniste ont adopté des idées révolutionnaires, influencés par le succès de la Révolution cubaine (1959) [4] : si dans les années 1950 la jeunesse étudiante était plutôt de droite voire d'extrême-droite (Mouvement nationaliste Tacuara), sa composition a changé avec l'entrée massive des classes moyennes sur les bancs de l'Université. [15],[3]. Pendant la dictature, il monte en grade, voyage, noue des relations politiques. La Cour suprême n'aurait jamais pris cette décision hors de ce contexte politique »[44]. Selon un témoignage de 2010 d'un sous-officier retraité de l'armée, Roberto Francisco Reyes, l'armée américaine, en particulier des unités des Rangers, ont entraîné 200 soldats argentins à Salta en 1967, leur enseignant l'usage de la torture (dont celle de la gégène et de plusieurs techniques d'asphyxie) [5]. It documented the forced disappearances of 8,961 Argentines under the La gestion désastreuse de l'économie - aucun responsable argentin ne pouvait dire dans quelles poches étaient passées 10 des 40 milliards de la dette externe[35] - n'arrangeait pas ces négociations[35]. Dès février 1975, le gouvernement d'Isabel Perón ordonne ainsi l'Opération Indépendance (es) contre l'ERP dans la province de Tucuman (qui s'inspire de la bataille d'Alger) et signe en juillet les « décrets d'annihilation de la subversion » qui étendent l'état d'urgence à tout le pays: la « guerre sale » a déjà commencé, avec les premières disparitions forcées (900 desaparecidos avant mars 1976[17]). Parmi les affaires connues, outre le général chilien légaliste Carlos Prats, assassiné dès 1974, on peut citer, dans les assassinats effectués à Buenos Aires dans le cadre de Condor, les parlementaires uruguayens Héctor Gutiérrez Ruiz et Zelmar Michelini, tués en mai 1976 avec les Tupamaros Whitelaw et Carmen Barredo ; l'ex-président bolivien Juan José Torres (juin 1976), le couple uruguayen Zaffaronni, séquestré par le bataillon 601 en septembre 1976 et possibles Tupamaros[16]. Le 22 juin 1976, le HCR lance un appel demandant que des visas soient accordés pour permettre aux cibles de la dictature de quitter l'Argentine, la junte s'opposant à leur exil[19]. L'idéologie national-catholique de la junte, Contexte et déroulement du coup d’État du 24 mars 1976, Les grandes affaires et les Mères de la place de Mai, Congrès de la Confédération anticommuniste latino-américaine (1980) et opération Charly, Conflit du Beagle et guerre des Malouines, Politique économique et aménagement du territoire, Système national d'informatique juridique, Poursuites judiciaires et commémoration des victimes de la dictature, « Ceci est probablement le coup d'État le mieux exécuté et le plus civilisé de tous les coups d'État de l'histoire argentine », Laura Graciela Rodríguez et Germán Soprano (2009), «. En 1985, un Procès de la Junte fut organisé, et quelques hauts responsables de la dictature condamnés. La junte poursuivit une restructuration néolibérale de l'économie, inspirée par le monétarisme, avec à sa tête le ministre José Alfredo Martínez de Hoz (1976-1981)[35]. Les réserves, qui dépassaient le milliard de dollar en 1968, tombent à 300 millions de dollars (1971) [7]. Malgré l’orientation antisémite de la junte, Israël lui fournit une assistance militaire contre les mouvements guérilleros[14]. Le IVe Congrès de la Confédération anticommuniste latino-américaine (CAL) se tient à Buenos Aires en septembre 1980, sous la présidence du général Guillermo Suárez Mason, chef du Bataillon d'intelligence 601[31]. The process of democratic transition that followed the long period of state terror involved the construction of particular narratives and memories, leading to a reconfiguration of the past. Les exportations se maintiennent à un niveau élevé mais le secteur agricole est touché par la suppression des mesures protectionnistes. Hipólito Solari Yrigoyen, primera victima de la Triple A. Fiche 8/12 du dossier : Réflexions sur la constitution de réseaux de solidarité autour des exilés argentins dans les années 1970, Habla Juan Manuel Abal Medina; Recuerdos de la muerte, El antisemitismo en la Historia argentina reciente: la revista Cabildo y la conspiración judía, Dix-huit français ont disparu sous la dictature. Les Américains John Carbaugh, assistant du sénateur Jesse Helms, et Margo Carlisle, assistant du sénateur James McClure, y participèrent en tant qu'observateurs[32]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. ». La guerre fut évitée grâce à une médiation du pape Jean-Paul II. L'Argentine commémore le 40e anniversaire du coup d'État de 1976, point de départ de sept années de répression. En mai 1968, pressentant des velléités putschistes, Onganía destitue l'état-major, remplaçant ainsi Julio Alsogaray par Alejandro Lanusse, Benigno Varela par Pedro Gnavi et Adolfo Alvarez par Jorge Martínez Zuviría. Cette continentalisation de la guerre sale avait commencé dès le 17 juillet 1980, le général Leopoldo Galtieri appuyant le Cocaine Coup de Luis García Meza Tejada en Bolivie, où se réfugia Klaus Barbie, chef de la Gestapo à Lyon. Seule une délégation de 300 personnes est autorisée à accueillir le « Conducteur » [4], bien que 30 000 militants péronistes tentèrent de franchir les barrages[4]. Onganía révoque les mesures de nationalisation et de contrôle des capitaux du gouvernement Illia, contient l'inflation par le gel des salaires et dévalue de plus de 40 % le peso. Ces objectifs ont été officiellement proclamés dans la loi no 22 207 de 1980, qui visait à « éradiquer totalement du régime universitaire la subversion »[5]. Durant toutes ces années, Perón, exilé à Madrid, et l'armée argentine sont demeurés les arbitres ultimes du jeu politique[2]. Jusqu'à présent, l'Église s'est refusée à reconnaître son rôle dans la légitimation de la dictature et des crimes commis par celle-ci. À Tegucigalpa (Honduras), on envoie au dictateur Somoza le colonel Riveiro-Rawson (alias Balita) qui dirige trente hommes, issus en majorité de l'ESMA ou de Campo de Mayo, ou/et de l'extrême-droite (Juan Martin Ciga Correa, de la Milicia, qui participa à l'assassinat du général chilien Carlos Prats)[31].