Pendant quatre ans, Aymérigot Marchès se comporte en seigneur des lieux, tout puissant et tenant les environs sous sa botte. On sent bien que cette lignée est encore d'abord de Lévis. Une salle d'origine romane, à la ​​​c​onstruction plus fruste, avec colonnes, chapiteaux et arcs, donc voûtée, se situe au ​rez-de-chaussée. Après un court séjour en Espagne, Aymérigot revient en Haute Auvergne retrouver son épouse Mariotte. La guerre est arrivée en Limousin en 1567 (mais n'y était-elle pas déjà ?). Louis de Pompadour met le feu à ses propres bois. Elle avait apporté en dot, on le sait, les châtellenies de Charlus-Champagnac et de Granges en Auvergne (ainsi qu'une rente appréciable de 500 livres). ou bien y avait-il seulement un ciel (souvent azur à cette époque) et des murs ​badigeonnés unis ? Le Duc de Ventadour restait fidèle à la regrettable tradition des Lévis, vue de Ventadour bien sûr ! Il fut néanmoins confisqué et vendu en 1794 comme bien d’émigré (1). Les Celtes puis les Gaulois y vécurent et ont laissé traces de leurs habitats. En 1248 Ebles VI y sera avec Saint Louis puis son fils Ebles VII avec Edouard 1er d'Angleterre, mais ils rentrent tous deux. Ces temps troublés ne sont pas propices à un gouverneur sénéchal pas trop intransigeant (il n'occupera plus cette fonction après 1578) ni à un esprit peut-être plus tolérant qu'il n'y paraît. En 1783, les mêmes arrangent l'enlèvement des deux frontons sculptés qui ornent deux portes à Ventadour. vient en 1182, assiège selon le souvenir puis repart faute que Ebles IV ne cède (à moins qu'il n'ait négocier prudemment !). L'auteur de la décision, en tous cas, ne semble pas avoir traîné dans les lieux non plus que l'artificier. Visiblement ils ne comprennent pas les événements qui se mettent en place. Hélas selon nous, le version héraldique pour le département de la Corrèze fut comme pour Moustier en "Gueule" d'abord. Ventadour n'aura pas de cité source de tracas et conflits dans son environnement immédiat, tout comme Comborn. Les précieuses chartes et archives durent l'alimenter. Un jeune historien nous somma un jour, il y a quelques années, de le prouver et tel Racine nous ne pûmes que lui répondre ". Divers métiers étaient utiles à la vie seigneuriale avec son abbé parfois en charge de l'éducation des enfants, ses maréchaux ferrants et palfreniers, les paysans pour le ravitaillement, les hommes de garde, les marchands et artisans qui venaient régulièrement, sans oublier les justiciables avant que le tribunal ne soit installé à Egletons puis à Ussel avec le reste de l'administration féodale dont des scribes nommés ensuite clercs. Mais  eux-mêmes  n'y  sont  certes  pas  pour rien ! Des critiques furent certes parfois émises sur ces fouilles, mais bien après leur réalisation. Remis en liberté sous la convention thermidorienne, ses biens lui furent restitués, ce qui est assez inhabituel en ces temps expéditifs. Affirmer une présence limitée à un seul siècle est ainsi chose bien surprenante. Craignant de les voir saccager l'abbaye à leur réveil, l'abbesse prend la résolution de les occire immédiatement. Son fils est pris en formation par plusieurs chevaliers français mais échoue dans les griffes du Duc anglais de Lancastre en 1370 à l'âge de 19 ans. Mais il est cité localement comme une des gloires historiques du bas Limousin (cf La Montagne 13 janvier 2019). Le Gouverneur est livré à lui-même. Cela se fit lorsque l'époque fut venue de payer des cabinets d'études privés onéreux pour faire ce qui était gratuit auparavant... S'il est toujours possible de trouver à redire, force est de constater qu'à l'époque et jusqu'à ce jour, ni l'Etat et ses nombreux services richement dotés, ni les multiples collectivités locales, ni les délicats contempteurs et redresseurs de torts n'ont fait guère mieux que ne fit, à l'époque, une poignée de scouts et d'étudiants menés par un prof lettré... Depuis, quelques exercices de nettoyage, de déblayage et de consolidations ont récemment été menés par commande soustraitée, pas assez mis en valeur et hélas trop limités selon notre opinion, en omettant de dégager certains éléments visibles et de "gratter le probable", comme par exemple les accés et pièces situées derrière la salle de garde et la poterne d'entrée ! Ce fut un carrefour de voies gallo-romaines assez importantes entre Mauriac et Treignac ou Uzerche, Tulle et Clermont. P. Chareyron). Jean-Baptiste Delmas, dit de la Rebière, ancien avocat au parlement de Bordeaux, qui acquit l’office de lieutenant particulier en 1766. Les lits surélevés et fermés viendront plus tard car on dort encore tout habillé sur une paillasse la plupart du temps chez les chevaliers les plus pauvres. Il reste la référence. Les précieuses chartes et archives durent l'alimenter. On sait qu'en 1787 le château était encore habité par un couple de serviteurs concierges et que le Gouverneur Combarel du Gibanel y avait son appartement de résidence officielle. Le dernier point que soulignent les textes médiévaux sur le caractère de Richard est son côté bon vivant, amateur de tous les plaisirs de la vie, notamment des arts de la table mais également avec un certain penchant vers les garçons dont certainement avec Philippe Auguste dans sa jeunesse. Le Prince avait simplement imposé de ne pas abîmer les murs et de les reboucher. En revanche nous ne croyons guère à l'hypothèse récemment soulevée du Samson sur la porte de la chapelle Saint Georges. Cette affirmation moderne véhiculant la "nouvelle pensée" par quelques récents pseudo feudataires qui dénient insidieusement à Ventadour tout intérêt architectural, militaire et maintenant "politique" est assez présomptueuse et franchement énervante. ​La porte de l'enclos principal (ou grande baille - bailla) donnant sur la petite baille, alors guère défendue, et la porte de la petite Chanselve furent renforcées par des tours de guet. 13-15.). Le ci-devant Lieutenant Général ne fut pas guillotiné. Il se montra également orgueilleux et rancunier. En 1727 disparaît Anne Geneviève, la dernière héritière en ligne directe portant le prestigieux nom. Cette énigme oppose encore les historiens entre partisans du crime d'Etat, de l'assassinat crapuleux ou du drame intime. La tour ronde redeviendrait ainsi tour d'observation selon sa destination initiale. Les voûtes, au profil de deux tores encadrant un méplat, retombaient sur des piliers engagés tréflés à base soigneusement moulurée. Mieux encore, le régisseur s'arrangera pendant cette période, en 1775, avec son collègue Egletonnais d'Ambert de Cérilhac, officier de justice de la Sénéchaussée, pour faire autoriser par le Prince le prélèvement des deux girouettes ducales installées vers 1579 sur les toits du logis seigneurial. Il resta plusieurs semaines dit-on, n'arriva pas à faire tomber cette citadelle et repartit vers Chalus où il mourut peu après. Les éminents prieurs dont la liste à peu près complète depuis le XIV, être rapidement démoli et pillé, le clocher de l'église s'effondrera au début du XIX, L'agonie de Ventadour commença également en 1793. Gilbert ne peut ni ne veut entrer dans le groupe des rédempteurs. Ebles doit pouvoir se réfugier dans un abri sûr en cas d'attaque ou bien de tentative d'élimination. Le prince de Condé et Duc de Ventadour, même s'il n'en portait plus le titre, noyé dans d'autres encore plus prestigieux, fut retrouvé « pendu » par le cou par un double mouchoir noué mais les pieds touchant le sol, à l'espagnolette de la fenêtre de sa chambre du château de Saint-Leu, qu'il avait acquis en 1816. Les Etats Généraux entraînent bien quelques agitations mais les juges et officiers de la Sénéchaussée ducale en profitent surtout pour batailler une nouvelle (et dernière) fois contre Tulle et ses magistrats et se plaignent d'être moins considérés que la simple vicomté de Turenne. De 1364 à 1380, Charles V entame une patiente reconquête du territoire. L'époque est mauvaise et ceux qui devraient se comporter en magistrats honorables semblent ne l'être guère. Les chevaux y avaient-ils passage ? Au XIème siècle, le chevalier de noble lignage vit encore dans un donjon carré dont les murs du premier niveau, certainement déjà en pierre à la fin du siècle, n'offrent pas de prise facile à l'invasion. On sait que les deux tours étaient justement sur la façade nord. Quelques visiteurs y faisaient des portraits d'art, des chèvres y paisaient bucoliquement, d'autres y bronzaient, en ignorant parfois l'illustre troubadour qui naquit ici ! Il n'y avait alors plus grand chose à nettoyer au début des années 1970, mais il fallait engager des investissements très onéreux pour consolider les parements et les murs déparés, relever et reconstruire ce qui était écroulé. politique. (voir la page spéciale sur ce site) - illustrations : le donjon vers 1900 et en 1980 - tour St Georges - © SHAV. Les ruines du Château de Ventadour en Corrèze. Encore visible lorsque nous avions le droit d'accéder librement au site (ce ​qui n'est plus le cas, signe de reconnaissance et de cordialité évident ! Il apparaît très improbable qu'il fut situé à la place actuelle du coeur de l'église Saint Antoine. Bien entendu, la fable moderne véhiculée autour de Ventadorn par quelques artistes de l'amalgame douteux depuis des années n'est pas celle de la référence chrétienne, mais reste purement antisémite. Au tournant de l'an Mille, le Limousin est morcelé en plusieurs vicomtés issues du démembrement de celle de Limoges dépendant des comtes de Poitiers ducs d'Aquitaine. En tout cas il y avait bien un enduit plâtré et chaux sur les murs intérieurs. Sa base présente une structure plus fruste que les étages visiblement dotés plus tard de belles ouvertures à meneaux et de cheminées jambées. Cette démarche de reconstruction prouverait la possibilité de re-ouvrir des pièces. Une main anonyme gratta plus tard les "s" de Lévis, certainement pour colporter localement une fois encore la baliverne de la judaïté supposée du nom de Lévi (Lévy). Ses deux filles sont Charlotte, née en 1737, qui a épousé au château de Versailles le 3 Mai 1753 Louis V Joseph de Bourbon, prince de Condé, auquel elle transmet le duché. Il n'oublie pas Ventadour et rachète en 1572 les seigneuries de Donzenac, de Malemort, de Boussac et Corrèze qui reviennent pour certaines dans l'apanage. Mais il semble que la construction primitive du château ne remonte qu’à la fin du XIIe siècle, et qu’on en ait d’abord érigé le solide donjon carré. Les 120 mètres de ravins constituaient le meilleur des remparts et la plus providentielle des protections. Il s'en ira peu après. Seule une tour extrême sur l'éperon face à, ​Un chemin très étroit et vertigineux passant sous le f, etite baille, alors guère défendue, et la porte de la petite Chanselve furent renforcées par des tours de guet. Il paraît en revanche avoir tardé un peu plus à se déclarer vicomte de son apanage démembré de Comborn, chose faîte quelques décennies plus tard. Les plus intéressantes sont à Egletons : la porte principale du logis transférée fin XVIIIème à l'hôtel des d'Ambert, la porte d'entrée et une fenêtre de la maison Sykora (presbytère), la fenêtre de la maison Maumy, la porte de l'hôtel privé des juges d'Ambert de Cérilhac. On apprend ainsi que le fils du Sénéchal s'occupe de la gestion du château. Depuis toujours, c'est à dire quelques siècles, les habitants racontaient la légende du seigneur Ebles cherchant le bon endroit au-dessus du cingle de Chamalau (ou Chamalot en français) dans la paroisse voisine de Moustier, formé par une boucle du torrent de la Luzegea (Luzège - la Louise - la Luisante). Le château de Ventadour se dresse sur le Rocher Rolandy, un éperon haut de 70 mètres, au-dessus du confluent des rivières Ardèche et Fontaulière, sur la commune de Meyras. - Duration: 1:55. La gangrène se déclara et le roi mourut le 6 Avril 1199, aux côtés de sa mère, Aliénor d’Aquitaine, venue l'assister. Plus loin, la Vézère coule tranquillement à partir d'Allassac et penètre ensuite dans le Périgord où sa vallée abrite des joyaux de l'art pariétal. En 1435, le traité d'Arras met fin à l'alliance anglo-bourguignonne et déséquilibre définitivement le rapport de force en faveur des Français. Il n'en reste que deux ou trois photographies. Encore visible lorsque nous avions le droit d'accéder librement au site (ce, Pour finir sur ce sujet malodorant, on sait que le logis disposait d'un autre "cacador" construit par commande du 12 juin 1445 faîte par le comte Charles 1. Elle laisse cinq enfants en bas âge. Les huguenots viennent un jour et pénètrent par force dans le lieu saint. Avec ses compagnons, parfois seul, parfois avec ses cousins de Champagnac, il devient hors de tout contrôle et se contente se piller, rançonner et mettre le siège devant des châteaux d'Auvergne et de l'Est du Limousin. Le régisseur du vaste domaine vient alors de mourir. Des rues en escaliers, étroites et pentues aux noms anciens, exi… On mange, dort et s'occupe indifféremment. Son fils, nommé Archambaut également et désigné à tort comme 1er, lui succède avec vigueur et récupère Torena (Turenne) grace à son épouse. Qui s'en rend compte réellement ? On peut ainsi suspecter Treilhard d'aller bien au-delà des directives données et de ne rien faire pour épargner Ventadour en lisant ce qu'il envisage pour l'avenir de la fonction de gouverneur : "après M. de Sartiges, il sera bon de proposer au Prince d'indemniser M. de Combarel (son fils) qui a la surveillance du gouvernement du château pour le faire renoncer aux objets dont son père jouit en cette qualité ". Après des décennies de luttes, un accord de coexistence intervint en 1553 avec Tulle. Courroucé, Richard Cœur de lion leva une armée pour aller mater la rébellion de son vassal. Il faut attendre 1792 et 1793 pour assister à des événements encore plus sérieux. Voir l'article sur la sigilographie en page spéciale dans le menu du site (à venir). Ventadour est un poste frontière dans le royaume entre ducs anglais d'Aquitaine et possession des Rois de France. Son cadet, Ebles II, lui succède et va devenir un des plus célèbres vicomtes du Limousin, lo chantador (cantador en sud occitan). occupant une place forte, Seul Ventadour ne tombait pas dans cette tourmente absolue. Le seizième siècle est une belle occasion perdue pour une région qui ne connait que les vicissitudes de l'époque et la gloire de ses seigneurs. Les Rohan Soubise continuent de faire administrer, par délégation comme il se doit, mais ne vendent pas. Anne le reçoit puis le fait pendre avec son épée à la main. Richard fut également opportuniste et fier. Le seul Servières connu en bas Limousin est celui de la paroisse de (X)Saintrie qui accole ce nom à son Château. Léon BILLET pensait qu'il était à l'emplacement de l'actuel site du logis seigneurial du XVème s. en analysant la structure des murs retrouvés ; Robert JOUDOUX également, mais il n'excluait pas la possibilité d'un autre emplacement plus réduit situé au pied du donjon. Dans les années 1980, un voleur local tenta de faire rouler la clef de voute de la chapelle par le chemin. Le soir du 26 mars, après avoir diné, Richard sortit inspecter les défenses du château et les travaux de siège de ses hommes. Depuis les déblaiements de 2009, l'ouverture à été remise en évidence. "Le Duc de Lévis Mirepoix et de San Fernando Luis, a fait don du château de Ventadour à la commune, Les actes de ses ancêtres Ventadour comme la, renommée de Bernard de Ventadour appartiennent, Ainsi le chef de la Maison de Lévis, en confiant. Une translation de résidences s'opère insensiblement. Il fut vu et reconnu mais ne fut pas inquiété. Si le donjon fut rapidement détruit, le clocher fortifié de facture un peu plus moderne (XIIIème / XIVème s.) témoigne de la réalité de l'importance de la cité et donne un bon exemple de l'art architectural défensif de cette époque. Ebles décida ainsi de faire de ce lieu protégé et aéré son castel. Les plus intéressantes sont à Egletons : la porte principale du logis transférée fin XVIII, Une question demeure : les fenêtres connues semblent très petites. Celui de la nef présente une composition compartimentée identique à celle de la grande salle du logis seigneurial mais avec, ici, de multiples réparations. Perthuis vécut de ce démantèlement pendant une trentaine d'années. illustrations : vu par satellite ©IGN géoportail, ​dessin de l'architecte Mester de Paradj dans les années 1970. Mais Ebles ne peut se concentrer uniquement sur cette tâche arassante de construction à la main. — Ce fonds important est classé aux Archives de la Corrèze sous les cotes B. Situated to the south east of Meyras , the castle has architectural elements dating from the 11th, 12th, 15th and 16th centuries. Certainement ne savaient-ils pas que les Lévis, jouant avec le mythe de la tribu d'Israël, aimaient eux-mêmes à se dire au Moyen-Age cousins de la Vierge Marie. Les protestants tentent de sauver et de conquérir des hameaux et des villes où sont les leurs, toujours minoritaires en général dans la région. Les ducs Jean IV et Jean V de Bretagne y entreprirent des travaux de consolidation et d'agrandissement entre 1380 et 1430. D'autres que nous furent choisis pour donner leur avis et choix de gestion. Il s'agirait donc de la porte de la tour St George ? Le site était éloigné et difficile à défendre car entouré de collines un peu plus hautes. Il apparaît que cet emplacement était plus grand que les fenêtres connues. Robert Joudoux y avait détecté des traces de couleur ocre. Du moins Ventadour n'est pas pris. Le maire Léger Mas, qui habite au pied de Ventadour à la Champselve, écrit au procureur du district de Tulle le 29 Avril 1793. Jugé au Châtelet de Paris le 11 juillet 1391, Aymérigot Marchès est condamné, décapité et démembré le lendemain. Le bandit se réfugie chez l'un de ses cousins, Jean de Tournemire, qui le livre presque aussitôt au Duc de Berry. Plus tard, après 1568, il combat encore pour le Roi entouré par plusieurs seigneurs de ses fiefs, les Veillan de Neuvic, Gimel, Scoraille, Mirambel, Saint Eulalie, Lafon…, La guerre est arrivée en Limousin en 1567 (mais n'y était-elle pas déjà ?). Depuis la haute époque médiévale, cette terre sera celle des combats épiques et de destins célèbres. La chapelle se distinguait par une clef de voûte armoriée polychrome retrouvée à l'époque. Partons à la découverte de Mont Ventadorn en Limousin, du site naturel qui devint castrum en l'an 1000, puis illustre forteresse médiévale, pour aller aux différentes époques de travaux et d'embellissement qui nous conduiront jusqu'à la fin de sa fonction ducale et administrative. Avec ses compagnons, parfois seul, parfois avec ses cousins de Champagnac, il devient hors de tout contrôle et se contente se piller, rançonner et mettre le siège devant des châteaux d'Auvergne et de l'Est du Limousin. Celui-ci et le second devaient servir de poste de gué sur la vallée de la Soudeillette tant la vue est impressionnante. Treilhard note que le Gouverneur n'est plus très jeune (il mourra le 10 novembre 1774 à l'âge de 82 ans) et demande de nombreuses réparations pour un château en mauvais état. En 1589, Henri IV élève le Duché en Pairie, dignité la   plus élevée du royaume. Les anciennes familles en parlaient encore après 1914. Le tout dernier en titre sera un évêque lointain. Ventadour est une eau minérale gazeuse naturelle faiblement minéralisée renforcée au gaz de la source qui convient à tous. Le principal personnage visé est Jean-Baptiste Delmas, dit de la Rebière, ancien avocat au parlement de Bordeaux, qui acquit l’office de lieutenant particulier en 1766. Ce fut un carrefour de voies gallo-romaines assez importantes entre Mauriac et Treignac ou Uzerche, Tulle et Clermont. Il faut en réalité observer deux exemples de constructions semblables pour imaginer le style architectural : l'un vient d'un cliché des vestiges du château de Bressuire dont la représentation fut longtemps confondue, non sans vraisemblance, avec Ventadour et l'autre du château de Suscinio en Bretagne. Ventadour prend alors une réputation méritée de fortification inexpugnable et ses hommes de soldats aguerris et guerriers redoutables. Etait-elle sur la tour carrée ou sur le logis, était-elle seule ? Autour d'eux se dressent une série impressionnante de châteaux occupés par leurs vassaux et amis sur les terres d'Auvergne et du Limousin (Anglard, Saigne, Miremont, Arches, Charlanne etc.). Ils ont été édifiés en contrebas autour de la motte, au début en bois (les fameuses palissades ayant donné leur nom à tant de lieux dont plusieurs en Corrèze, à commencé par le village voisin) et sont déjà en place à l'arrivée de Ebles puis seront remplacés par la pierre de taille entre les XIème et XIIIème siècles. Turenne, l'éternelle rivale, ne soutient plus la. Il ne s'en trouva pas à Ventadorn pour quantité de raisons qu'il est certainement préférable de ne pas évoquer. Le gouverneur Combarel du Gibanel (François, le petit-fils) ne fait pas agir ses quelques hommes en armes dont on peut imaginer aisément la fidélité douteuse et la solde aléatoire. Une meute de fanatiques excités vient d'Egletons ensuite pour saccager la forteresse. C'est ce que fit Pierre Pottier à la même époque à Meyras Ventadour en Ardèche, lorsqu'il eut acheté le site abandonné. Entre 1974 et 1982, le chanoine Léon Billet qui avait participé à l'épopée de la consolidation et avait suscité ​autour de lui l'amicale des Amis, publia plusieurs ouvrages de ​qualité sur Ventadour et sur les troubadours (primé par l'Académie française). Le dauphin Charles est déshérité. Ebles avait devant lui le rocher de ses espoirs et la destinée de sa terre... ​Que vit Ebles ? Affirmer une présence limitée à un seul siècle est ainsi chose bien surprenante. 574 likes. On n'imagine pas Ebles partir à l'aventure sans connaître un endroit où habiter. Les nouveaux comtes sont encore souvent en Limousin mais ils se partagent désormais avec leur fief de Meyras puis de la Voulte en Vivarais dans l'actuelle Ardèche. Les plus chanceux ont droit à une maison ou à une chambre au fur et à mesure de l'édification du castrum. Le rez-de-chaussée comprend une entrée principale donnant sur une tour à vis, une autre secondaire sur une seconde tour semblable avec quatre pièces principales dont celle la plus grande fait 80m2. De vastes crédits avaient été préalablement accordés suite à notre demande en 1986 et à nos entretiens auprès de M. ​Jacques Chirac, 1er Ministre, et du ministre de l'intérieur Charles Pasqua qui affecta ensuite des fonds spéciaux, de nombreux élus locaux et fonctionnaires promirent leur aide, ​chacun put se réjouir d'une renaissance imminente. Un arbalétrier, vraisemblablement un chevalier limousin du nom de Pierre Basile, le prit pour cible, se défendant lui-même des tirs des soldats de Richard, apparemment à l’aide d’une poêle à frire selon certains textes. Le château forteresse est occupé par un personnage important par ses titres de. Les émeutiers croient pouvoir détruire facilement Ventadour. De la même façon, il est tout à fait envisageable de refaire la toiture après quelques relevage du peu de maçonnerie manquante. Une longue histoire : Ventadour était déjà connue des Romains et c’est le Consul Domitius qui créa en 121 av JC des Thermes dont les vestiges ont été retrouvés. Les religieuses se réfugieront à Saint Angel, tenu par les protestants, meilleurs chrétiens qui les sauveront ! carte de France en 1380 lors de la reconquête par Charles V. La guerre de 1337 qui allait durer cent ans toucha la vicomté dès 1338 : les villes étaient assiégées et certaines tombaient aux mains des mercenaires que l'on appelait routiers ou bretons. Château fort de Ventadour, Association de sauvegarde et de mise en valeur du château fort de Ventadour, 1993 L'un devait orner, selon nous, l'entrée de la forteresse, au-dessus de la porte avec assommoir conduisant à la salle dite de "la souricière", l'autre devait surmonter la porte d'accès au logis par la tour à vis à moins que ce ne soit celle de la grande salle d'honneur du rez-de-chaussée. La faveur ne fut pas gratuite et elle l'obtint moyennant espèces. Il a pratiquement totalement disparu depuis une quarantaine d'années. La création du château remonte au XIe siècle, mais fut transformé plusieurs fois dans les siècles qui suivirent. Ils décident de renforcer les défenses, d'améliorer encore les accès et l'habitation. L'un devait orner, selon nous, l'entrée de la forteresse, au-dessus de la porte avec assommoir conduisant à la salle dite de "la souricière", l'autre devait surmonter la porte d'accès au logis par la tour à vis à moins que ce ne soit celle de la grande salle d'honneur du rez-de-chaussée. Bertran de Born, dans une de ses chansons, lui attribua ainsi le sobriquet de « oc et no », « oui et non » parce qu’il changeait tout le temps de décision. En tous cas, l'évènement marqua tellement qu'il resta plusieurs siècles dans les mémoires ventadoriennes. Les grandes périodes et les évènements.