En Chine, « le gouvernement continue de porter gravement atteinte à la liberté de pensée, de conscience, de religion et de croyance ». Le rapport définit un «nouveau phénomène de violence qualifié d'hyper-extrémisme islamiste», «sans précédents dans ses manifestations violentes». Si Louis XVI, dans son édit de Versailles de 1787, ne reconnut pas d'autres cultes que le catholicisme, il donna néanmoins aux adeptes de ceux-ci le droit d'avoir un état-civil. Un propos repris par le père Jacques Mourad, prêtre catholique de Syrie capturé par Daech et emprisonné à Raqqa pendant 80 jours qui écrit en préambule du rapport: «Notre monde est au bord d'une grande catastrophe car l'extrémisme menace d'anéantir toute trace de diversité dans la société. Elle prévoit la Le secrétariat général des Affaires religieuses a continué Elle garantit la liberté de pensée, d'expression et de réunion, et prévoit que l’État « garantit à tous le libre exercice des cultes ». L'État séculier soutient le droit à l'apostasie, corollaire de la liberté d'opinion, alors qu'il peut arriver qu'une religion ou qu'une tendance à l'intérieur d'une religion la réprouvent. En 1791, le Premier amendement de la Déclaration des droits proclame « Le Congrès ne fera aucune loi accordant une préférence à une religion ou en interdisant le libre exercice, restreignant la liberté d'expression, la liberté de la presse ou le droit des citoyens de se réunir pacifiquement et d'adresser à l'État des pétitions pour obtenir réparation de torts subis ». Nous vous demandons de bien vouloir renouveler le mandat de l’envoyé spécial de l’UE pour la liberté de religion et de conviction dans le monde. La loi de 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État prolonge ainsi l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui consacre la liberté d’opinion, même religieuse. Conflit entre pratique religieuse et loi civile, « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites. Département d’État des États-Unis Michael R. Pompeo, secrétaire d’État Le 27 octobre 2020. Puis, s'ils cessent (ils seront pardonnés car) Allah observe bien ce qu'ils œuvrent. L'Observatoire de la liberté religieuse[27] mis en place par Aide à l'Église en détresse estime que 200 millions de chrétiens dans le monde, toutes tendances confondues, ne peuvent pas vivre leur foi librement. Le secrétaire d’État Michael R. Pompeo signale que plus de 80 % de l’humanité vit dans des lieux où la liberté de religion est étouffée ou entièrement rejetée. En Espagne, entre 711 et 1492, on parle de convievencia pour décrire cette période où musulmans, chrétiens et juifs vivaient dans une relative paix et où les idées culturelles s'échangeaient, la tolérance religieuse étant respectée. À l'inverse, selon l'État laïc, la liberté religieuse est avant tout une liberté d'opinion, la liberté de pratique pouvant être restreinte au nom de l'intérêt commun. ». « L'édit de tolérance de Milan (13 juin 313) ». Mais l'absence de liberté religieuse a des racines plus profondes, note l'association. Dans le bloc de l'Est, durant la période communiste, tous les cultes religieux, considérés comme l'« opium du peuple, destiné à aliéner le prolétariat au profit des classes exploiteuses »[14], furent soit interdits (Albanie), soit sévèrement persécutés (la plupart des prêtres et de nombreux croyants furent déportés en raison de leur pratique jusque dans les années 1970, et beaucoup de lieux de culte furent démolis ou reconvertis), soit (après les années 1970) étroitement surveillés et encadrés. En d'autres points du monde, il existe des formes plus silencieuses et plus sophistiquées de préjugés et d'opposition à l'encontre des croyants et des symboles religieux. Certains pays comme l'Inde, le Pakistan, la Birmanie, où il existe une religion d'État, mènent une répression organisée envers les minorités religieuses. Concernant la France, la liberté religieuse est évoquée dans l'article 10 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi ». La liberté de religion et de culte a été dominante en Inde sous les anciennes dynasties jusqu'aux environs de 1210 après l'invasion islamique (en:Islamic empires in India). », « La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l'objet d'autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d'autrui », « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi », « la République assure la liberté de conscience. », « Tuez les incroyants où que vous les trouviez... », « Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru frappez-en les cous. Selon Jean Baubérot[1], la liberté de pensée donne à l'individu les outils intellectuels lui permettant de choisir et d'exercer sans discrimination et libre arbitre, ses choix de conscience, de religion, de conviction. Le degré de laïcité varie selon les États. Cette base est mise à jour tous les deux ans. Parmi les pays où la liberté religieuse a empiré, on trouve la Chine, le Pakistan, le Soudan, le Niger, ou encore les pays en guerre comme la Libye et le Yémen. L'État s'interdit de définir ce qu'est ou n'est pas une religion ou une croyance. Néanmoins, la rivalité de certaines factions entraîna de brefs épisodes de répression (bouddhisme et autres religions allogènes) et le contrôle de l'État fut toujours important. Peu de lieux de prière furent laissés à l'usage religieux, seul un nombre limité de cultes était toléré par l'État et les autres croyances furent considérées comme des sectes et combattues. En France, en 1570, le Traité de Saint-Germain déclara la paix entre protestants et catholiques mais les persécutions continuèrent (massacre de la Saint-Barthélemy) jusqu'à l'Édit de Nantes, signé par Henri IV en 1598, puis révoqué en 1685 par Louis XIV. D'autres au contraire y sont plutôt opposés, comme certains Fondamentalistes chrétiens. D'après le recensement général de 2006, 61 % sont musulmans, en majorité sunnites, 19 % sont catholiques, 4 % appartiennent à divers groupes protestants et 15 % sont de religions exclusivement tŒaditionnelles. En 1555, Charles Quint toléra le luthéranisme par la paix d'Augsbourg. RAPPORT 2016 SUR LA LIBERTÉ DE RELIGION DANS LE MONDE - TCHAD Version Arabe Résumé analytique La Constitution affirme la laïcité de l’État et la séparation de la religion et de l’État. Par ailleurs, la liberté d’expression et d’opinion inclut le droit de critiquer les religions. Le décret du 13 février 1790 a interdit les vœux monastiques et supprimé les ordres religieux réguliers, hors ceux chargés de l'éducation publique et des maisons de charité[12]. Du point de vue d'un groupe religieux donné, la liberté religieuse signifie pouvoir suivre sans restriction les règles de sa propre religion dans tous les domaines concernés et faire éventuellement du prosélytisme. L'Aide à l'Église en détresse publie également un magazine d'actualité, L'Église dans le monde[28], qui traite plus particulièrement de la situation des Chrétiens dans le monde. C'est une loi, un mode de vie. RAPPORT 2016 SUR LA LIBERTÉ DE RELIGION DANS LE MONDE – NIGER Résumé analytique La constitution interdit la discrimination religieuse et prévoit la liberté de religion et de culte en tenant compte de l'ordre public, de la paix sociale et de l'unité nationale. La Constitution établit la séparation de la religion et de l’État et elle garantit la liberté de religion et l’égalité de tous devant la loi sans distinction de religion. La liberté de religion, liberté de culte ou liberté de croyance désigne le droit subjectif fondamental des personnes de choisir et de pratiquer une religion donnée ou aucune. Ceux-ci doivent être guidés avant tout par l'intérêt supérieur de l'enfant »[17]. De sévères restrictions sont encore imposées en matière de culte et d’éducation religieuse et les groupes religieux rencontrent de nombreux obstacles dans l’exercice de leurs activités. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. La Révolution française permit la liberté de culte ; ainsi, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, en son article 10, disposa : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses ». Il en est une qui de part son expansionnisme n'est pas trop inquiétée ... La liberté religieuse est en recul dans le monde, un point détaillé sur la situation de 20 pays pratiquant la persécution religieuse, des signes encourageants pour l'unité nationale entre musulmans et chrétiens, prêtre catholique de Syrie capturé par Daech et emprisonné à Raqqa pendant 80 jours, Chrétiens d'Orient: la tragédie des derniers oubliés de l'histoire, Chrétiens d'Orient, musulmans d'Occident: deux poids, deux mesures, Islam et christianisme: les impasses du dialogue interreligieux, Analyses, débats politiques et sociétaux, Calendriers et résultats des matchs en direct, Résultats, classement général Tour De France, Conseils alimentation, nutrition et santé. La responsabilité d'élever l'enfant et d'assurer son développement incombe au premier chef aux parents ou, le cas échéant, à ses représentants légaux. Apnée du sommeil : Comment mieux dormir ? Désormais la Convention internationale sur les droits de l'enfant, dite aussi « Convention de New York », adoptée par l'Organisation des Nations unies le 20 novembre 1989, est le texte fondateur des droits de l'enfant à l'échelle mondiale ; l'article 14 précise ces droits vis-à-vis de la liberté de religion : L'article 18 précise également dans l'alinéa 1 : « Les États parties s'emploient de leur mieux à assurer la reconnaissance du principe selon lequel les deux parents ont une responsabilité commune pour ce qui est d'élever l'enfant et d'assurer son développement. Ses empereurs furent en général assez tolérants sur le plan religieux, le plus remarquable étant Akbar (1542-1605) dont la foi universaliste lui valut des accusations d'apostasie de la part de l'orthodoxie. Les autres cultes sont considérés comme des sectes et étroitement surveillés. nécessaire]. La liste de sectes, très controversée, a été officiellement abandonnée en 2005. Parmi les pays où la liberté religieuse a empiré, on trouve la Chine, le Pakistan, le Soudan, le Niger, ou encore les pays en guerre comme la Libye et le Yémen.