Prenons l’exemple suivant : lors du conseil d’administration d’une entreprise, le Président fixe la date de la prochaine réunion et demande s’il y a des objections. En effet, la probabilité de chaque vote de faire basculer la décision en faveur de celui qui vote est quasi nulle, le gain attendu du vote qui est le produit d’avantages monétaires ou non monétaires espérés du programme politique proposé par le vainqueur des élections est multiplié par cette probabilité. On pourrait en faire autant avec les élections. On oblige chaque citoyen à s’engager dans une bataille dans laquelle un crime va être commandité par celui qui utilise le vote : violer les droits naturels et imprescriptibles (liberté, propriété et résistance à l’oppression) de certains pour avantager d’autres citoyens politiquement puissants (i.e. Lors de presque toutes les élections, les suffrages pour la même charge sont dispersés sur divers candidats. Plusieurs conditions sont nécessaires à cela : Dans la mesure où il s’agit d’un contrat, qu’il soit, ou non, tacite, seuls ceux qui y consentent sont concernés. Comme il n’existe aucune preuve légale des intentions exprimées par le vote de qui que ce soit, nous ne pouvons que les conjecturer. Mais aussi une stratégie des partis dominants pour affaiblir leur principal concurrent. J'entends parfois dire que les jeunes ne sont pas assez matures pour avoir un avis politique. L'autonomie ne se décrète pas, elle se gagne. Visiblement, la classe politique est gênée par le sujet. A chaque étape de la vie, on a des droits et des devoirs. En accordant la pré-majorité à 16 ans, on ne respecte pas ces étapes. De plus, nous sommes dans une république démocratique fondée sur les droits de l'homme. Charge à lui de le faire. Cette idée fait référence à une vision statistique de la représentativité. Chargé de Recherches au CREDOC pendant de nombreuses années, il s'est occupé ensuite de la branche européenne de l'Institute of Humane Studies, institution dont l'objet est de former les élites de demain à la pensée libérale. Dans la période d’entre-deux guerres, la Chambre des députés vote 6 fois en faveur du droit de vote des femmes ; mais le Sénat bloque le … Cela obligerait les citoyens à  retrouver leur capacité à vivre d’une manière autonome en affirmant leurs droits imprescriptibles que sont la liberté, la propriété et la résistance à l’oppression (article II de la déclaration des droits de l’homme de 1789 qui est au préambule de notre constitution mais qui ne l’est pas dans la charte européenne des droits de l’homme), en se donnant les moyens privés de faire respecter ces droits. Ce refus de participer à un processus de décisions collectives, qui donne le pouvoir de contraindre une population entière ou une fraction d’entre elle à des obligations auxquelles elle ne consent pas, est parfaitement moral. Sinon les métèques pourront alors créer des routes pour eux si l’État refuse qu’ils circulent sur ses propres routes. La France ne serait pas le premier pays d'Europe à franchir le pas. Le pédagogue 05/11/2015 12:45. C’est un acte d’agression qui implique de faire justice. Voter devient donc une activité criminelle. Une analyse des résultats électoraux peut, par exemple, permettre d’affirmer que Hollande a été élu grâce aux votes non seulement des électeurs de Bayrou qui ont suivi ses consignes de vote (leur nombre n’était pas suffisant) mais aussi des électeurs de l’extrême-droite qui se sont reportés au second tour sur son nom, violant ainsi une règle habituelle de report de proximité. Le fait de garder le silence a ici valeur de consentement tacite. En votant à 16 ans, ils pourraient faire valoir leurs revendications quotidiennes. Le droit de vote à 16 ans donnerait un nouveau souffle à la vie lycéenne, car les jeunes ont le sentiment d'être oubliés et apparaissent désabusés. Classé sans suite. Après tout un peuple bien vivant, et non sous l’éteignoir, a davantage d’armes pour se battre. Affaire Toscan du Plantier : le suspect n° 1 va-t-il enfin être jugé ? Christian Flavigny, pédopsychiatre, attaché à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière (Paris). Il ne se différencie pas fondamentalement d’un brigand, et les hommes politiques dans leur ensemble d’une bande de brigands organisés comme le suggérait Lysander Spooner. La semaine qui vient sera décisive pour comprendre quelle direction va prendre le gouvernement pour apaiser la France. Si l’État ne fait pas payer les rues ou les routes aux métèques c’est son problème. L’abstention, comme l’ignorance des électeurs sur les conséquences attendues du vote, sont interprétées par les économistes comme le résultat d’un comportement purement rationnel de leur part et non pas comme un jugement de valeur sur la finalité du vote. Lorsque vous roulez à droite au lieu de rouler à gauche, vous ne « consentez » pas à la règle, vous l’adoptez parce que le risque d’avoir un accident grave en roulant à gauche est trop élevé. Malheureusement l’action de voter ne peut valoir consentement à l’État ou à son régime politique, la démocratie, ce Dieu qui a échoué, pour reprendre le titre célèbre d’un ouvrage de H. H. Hoppe, ni à la décision prise. Mais un tel mot – contrat social – est source de confusion lui aussi et pour les mêmes raisons. Bertrand Lemennicier est un économiste français, Professeur émérite de l'Université Paris Sorbonne. Il y a deux types de perdants : la fraction des électeurs qui ont voté contre (ils ont jugé mauvaises pour eux, ou pour les autres, les conséquences du programme politique proposé au vote) ; et ceux qui ne se sentent pas concernés par l’enjeu de l’élection. Ce que les universitaires dans les commissions de recrutement connaissent bien et pratiquent régulièrement, compte tenu du faible nombre de participants à l’élection de leurs collègues. Il est également difficile de parler de consentement « tacite », sous le fallacieux prétexte que vous n’exercez pas votre droit d’émigrer. La première guerre mondiale fait sortir les femmes des foyers et évoluer les mentalités. En particulier lorsque le programme politique proposé s’avère néfaste pour l’ensemble de la population ou une fraction d’entre elle, ce qui arrive souvent, pour ne pas dire à chaque fois. Puisque tout vote est secret et puisque tout gouvernement secret est par nécessité une association secrète de voleurs, tyrans et assassins, le fait général que notre gouvernement, dans la pratique, opère par le moyen d’un tel vote prouve seulement qu’il y a parmi nous une association secrète de voleurs, tyrans et assassins, dont le but est de voler, asservir et – s’il le faut pour accomplir leur dessein – assassiner le reste de la population. La justification du vote à bulletin secret et à l’anonymat dans l’isoloir (le bulletin de vote n’est pas recevable si vous ne passez pas par l’isoloir) a été conçu pour éviter que l’on connaisse l’individu « pivot » ou l’électeur médian, celui qui fait basculer le vote en faveur d’un camp plutôt que d’un autre. Obliger les gens à voter revient à remettre en cause, la liberté individuelle, un des droits les plus précieux de l'homme. C'est aussi le cas en Allemagne, dans quelques Länder, depuis 1996. Ceux qui ne votent pas sont des tiers qui ne se sentent pas concernés, sans doute, par les décisions collectives prises par les autres, Or, ils sont dans l’obligation de supporter les conséquences des décisions prises par ceux qui votent. A cet âge, tous les jeunes ne sont pas prêt psychiquement à prendre place dans la vie publique, même s'ils ont des idées, ou un certain éveil à la politique. Voter n’est pas consentir aux décisions collectives prises par une faction politique qui obtient une majorité de suffrages exprimés à l’issue d’un vote. La proposition d’interdire l’acte d’abstention est un des avatars récurrents de nos hommes politiques. En effet, l’acte de voter est, de fait, devenu, dans nos démocraties contemporaines, une action « criminelle » au sens où l’électeur, par son vote, sait qu’il va « déléguer » à un homme politique, qu’il soit de droite ou de gauche, mécréant ou religieux, le pouvoir de commettre en toute impunité des crimes ou des délits au profit de ses électeurs en volant Pierre pour habiller Paul et/ou en empêchant Pierre d’exercer une quantité de droits qui lui sont naturels. En France, on doit la majorité à 18 ans à Valéry Giscard d'Estaing. Sanctions très variables d'un pays à l'autre, de 10 à 1000€ (1000€ pour le Luxembourg). Foutons la paix à la population et laissons-la vivre sa vie. Des citoyens à part entière. Qu'importe, le gouvernement la propose à Bruxelles pour l'imposer au niveau européen. Ne soyez pas ignorant de ce que signifie pénétrer dans un isoloir, mettre secrètement un bulletin de vote  dans une enveloppe et la glisser dans la fente d’une urne. Au contraire, ils désignent, en secret, certains d’entre eux pour user de la contrainte publique en leur nom et pour leur propre bénéfice, tandis qu’eux-mêmes restent cachés aux yeux des autres. La famille est déterminante pour la cohésion de l'enfant. La proposition d’interdire l’acte d’abstention est un des avatars récurrents de nos hommes politiques, « No Treason-The Constitution of No Authority », déclaration des droits de l’homme de 1789, « vendre » son vote d’une manière ou d’une autre à l’un des deux clans, Insécurité en France : comment la politique a aggravé la situation, Notaires : le rapport de l’IGF qui impose (enfin) la réforme, Réforme des notaires : la vérité qui dérange. Enfin on peut rappeler l’argument de. En 2002, Lionel Jospin se prononce en faveur du droit de vote dès l'âge de 17 ans. -     C’est un devoir de se tenir informé de la chose publique et de s’exprimer sur la façon dont celle-ci est gérée ou devrait être gérée, -     C’est un signal légitime donné aux politiciens, légitime car reprenant l’opinion de chacun, -     C’est un devoir de voter car c’est faire montre de respect vis-à-vis du travail sérieux réalisé par l’immense majorité des citoyens qui se donnent en politique, -     Une personne peut manifester sa désapprobation pour le système en votant blanc ou en votant aux extrêmes (je ne suis pas certain qu’on puisse voter nul), -     C’est une façon de forcer les électeurs à s’intéresser – même un peu – à la politique, -     Si tu ne t’occupes pas de politique, la politique s’occupera de toi…, -     La démocratie, c’est le pire des systèmes, mais il n’en existe pas de meilleur ; et le paroxysme de la démocratie, c’est « un être humain  – une voix », -     En autorisant le droit de ne pas voter, on privilégie les extrêmes ou on risque de favoriser les gens plus éduqués (qui auraient une tendance à voter plus à droite), -     C’est antidémocratique : chacun est libre de faire ce qu’il veut de sa voix, -     La politique, ça n’intéresse pas tout le monde ; ça ne doit pas intéresser tout le monde, -     On peut être anarchiste (contre le système dans sa totalité), -     Une voix de plus ou de moins, ça ne change pas grand-chose, -     Quelques politiciens ont des pratiques scandaleuses et l’on ne souhaite pas, en votant, souscrire à un système qui immanquablement génère des politiciens qui ont ce genre de pratiques, -     On peut souhaiter s’en référer aux votants, qui eux, se seraient plus renseignés. Cette notion de contrat social est une pure abstraction. Un jeune de 16 ans n'est pas si déconnecté de la vie politique que ça. Exercer une vengeance via l’usage de la force ou de sa menace c’est violer le droit de propriété sur soi ou l’intégrité physique de cet électeur. L’impôt est normalement une obligation pour tous (manifestement l’impôt sur le revenu ne l’est pas pour tous puisque 17 millions de Français en sont exemptés au prétexte que leur revenu n’est pas assez élevé), qu’ils votent ou non. Cela signifie aussi que sur un même territoire les « métèques » puissent assurer leur propre protection sans avoir recours à l’État et donc sans payer d’impôts. Commerçants, élus locaux, juristes, médecins : il est temps de s’interroger sur la pertinence des mesures de l’exécutif face à la crise sanitaire. Maintenant que nous avons une idée plus précise de ce que peut être un contrat social fondé sur le consentement, il est possible de rejeter aisément cette théorie. Ne nous laissons pas intimider par cette propagande. En effet, les citoyens ne se font pas connaître individuellement et n’assument pas personnellement la responsabilité de leurs actes en déléguant leur pouvoir à des tiers : les élus. C'était en 1974 et le contexte politique et social post-Mai 68 s'y prêtait bien. Electrotechnicien - Technicien SAV Biomédical en Région Parisienne H/F, Ingénieur Développement Logiciel Simulation H/F, Centre Français d’Exploitation du Droit de Copie, Christian Louboutin : les secrets de fabrication de la collection homme. Tel est l’argument du politologue J. Simmons. Le secret et l’anonymat, par définition interdisent d’affirmer que voter puisse signifier consentir aux obligations issues du vote. Mais si vous êtes né sur le territoire français, de parents Français, vous obtenez automatiquement la nationalité française. Ne soyez pas ignorant de ce que signifie pénétrer dans un isoloir, mettre secrètement un bulletin de vote dans une enveloppe et la glisser dans la fente d’une urne. La Belgique a fait appliquer le vote obligatoire en 1893 pour protéger le droit de vote des ouvriers car leurs patrons ne voulaient pas les laisser aller voter. En aucun cas on ne peut parler de consentement. Réflexions hétérodoxes sur le réchauffement climatique, Pour l’abstention : soit à l’indifférence entre les deux programmes politiques principaux qui ont des chances de l’emporter, soit à un éloignement idéologique extrême vis-à-vis de ces deux programmes (l’ «, Pour la participation, l’économiste et le politologue font référence soit à la satisfaction obtenue en remplissant son devoir de voter, soit à la prise en compte du comportement des autres électeurs. En 2009, malgré les appels insistants du syndicat de l'Union nationale lycéenne (UNL), Martin Hirsch, alors Haut commissaire à la jeunesse, refuse de l'abaisser à 16 ans. Le recensement qui était obligatoire a été supprimé et remplacé par des sondages sur des échantillons représentatifs de la population sans forcer les gens à répondre et on obtient le même résultat qu’avec le recensement. Acheter son vote, en revanche, est un échange volontaire. Le mandat de Hollande est une excellente illustration de cet argument qui date rappelons-le du XIXe siècle, époque où le suffrage n’était pas encore universel ! Il est fondamentalement moral de s’y opposer. De ce combat entre les électeurs émerge une participation non nulle qui varie selon le type d’élection. C'est au lycée qu'ils commencent à devenir des citoyens à part entière. Voter c'est choisir, c'est être libre, libre de choisir éventuellement de ne pas voter. Crise de la représentation, renouvellement des élus, parité : résumé des principaux arguments pour ou contre la participation électorale. En vérité, dans le cas des individus, leur vote réellement exprimé n’est pas à prendre comme une preuve de leur consentement, même au moment où ils l’expriment. Les étrangers vivants sur notre territoire ne sont pas autorisés à voter pour être représentés au parlement français, même s’ils paient des impôts. Le nouveau projet de loi de Dominique Bertinotti, lui, devrait être présenté au conseil des ministres en janvier 2014. Or, il est impossible de passer un contrat avec une abstraction, un incorporel ou un non-existant. Pourquoi cachent-ils leurs opinions ? D’aucun homme ne saurait en droit et en raison affirmer qu’il approuve ou soutient [l’action d’un candidat ou d’un parti ou (d’une constitution dans le cas de Lysander Spooner)] à moins qu’il ne le fasse ouvertement, et d’une manière qui le rende responsable pour les actes de ses agents [les députés ou les hommes politiques qu’il a élu] aussi longtemps que ceux-ci agissent dans les limites du pouvoir qu’il leur a délégué. C'est l'un des débats qui agitent régulièrement la vie politique. Les individus nés en France ne peuvent, en effet, ni ignorer, ni divorcer, ni objecter au contrat social : ils ne sont donc pas tenus de respecter une quelconque obligation politique. Si on met le droit de vote à 16 ans, ... Avoir une opinion c'est bien, des arguments, c'est mieux. Une telle proposition, si elle était mise en œuvre et respectée, ne changerait pas fondamentalement la représentativité du parlement. S’abstenir est donc un acte politique qui délégitime le processus politique. Contrepoints ne peut exister sans vos dons. Les nouveaux articles par email tous les matins. Voter devient de la légitime défense de la part de ceux qui ne veulent pas, pour des raisons morales, commanditer une violation des droits naturels de leurs concitoyens à qui ils ne veulent aucun mal. Par la nature même des choses, l’acte de voter ne saurait lier que les personnes mêmes qui votent. Il existe en fait trois formes de consentement : Un immigré, qu’il soit politique ou non, et qui demande la nationalité française promet de respecter les règles en vigueur dans le pays d’accueil : il y consent explicitement. Mais comme le vote est anonyme, il n’existe aucune preuve légale qu’un individu, en particulier, parmi les électeurs d’extrême-droite a pu reporter son vote sur Hollande et non sur Sarkozy. Ne soyez pas ignorant de ce que signifie pénétrer dans un isoloir. Cependant, le prix demandé par l’électeur médian, qui met en compétition les deux clans qui s’affrontent, peut être tel qu’il devient le seul bénéficiaire du vote en captant la totalité de la rente que la proposition mise au vote génère. Que 90% des gens votent ou 50% le résultat sera statistiquement le même, si dans l’échantillon de ceux qui votent il y a la même distribution des préférences et intérêts. ... Syrie : frappes contre une base militaire. Le coût d’opportunité de voter et de se renseigner sur les conséquences de son vote, pour soi-même ou pour les autres, excèdent largement les gains attendus. Les parents doivent conserver leur rôle. Prendre le bien d’un homme sans son accord, puis conclure à son consentement parce qu’il tente en votant, d’empêcher que son bien ne soit utilisé pour lui faire tort, voilà une preuve bien insuffisante de son consentement. Leur objectif est simple : empêcher que les autres emportent les élections. Les partis politiques du XXème siècle, expression politique d’une fraction des électeurs, ont prouvé, qu’avec la nature profonde des États modernes, les électeurs pouvaient commanditer et faire exécuter massivement des vols et assassinats sur leurs concitoyens. Depuis l’ère de l’arme nucléaire, de la télévision, d’Internet et de la mondialisation des communications, l’assassinat de masse des populations s’est ralenti, en revanche le vol (impôt et endettement massif) s’est substitué aux « démocides« , mais un vol est un vol, cela reste toujours un crime ou un délit sans parler du recel de ces vols et de la fausse monnaie (monopole d’émission de la monnaie sans contrepartie réelle) produite par les hommes d’État. Tout le monde roule à droite et cette règle se fait respecter d’elle-même. Si ces électeurs avaient pu échapper à l’impôt et « autres usurpations ou tyrannies du gouvernement », ils se seraient abstenus de voter. D’où les haines silencieuses et parfois ouvertes qui existent dans ce milieu au demeurant fort sympathique quand on ne cherche pas à s’emparer d’un quelconque pouvoir au sein de cette institution. Pourtant, Dominique Bertinotti, actuelle ministre déléguée chargée de la Famille, a décidé de rouvrir le débat dans le cadre d'un projet de loi. Bref, il se trouve, sans l’avoir voulu dans une situation telle que s’il utilise le vote, il sera peut-être un maître, s’il ne l’utilise pas il sera nécessairement un esclave. Aujourd'hui, en revanche, les jeunes eux-mêmes se montrent assez réticents à l'idée d'obtenir le droit de vote dès 16 ans. Régime politique qui est devenu immoral et attentatoire aux libertés individuelles compte tenu d’une conception ancienne et socialiste de ce que peut être le vivre ensemble. L’obligation d’aller voter ne transforme pas le gain attendu qui est toujours de zéro, il accroît le coût d’opportunité de ne pas allez voter. Puisqu’il n’y a aucune preuve légale qu’aucun individu particulier soutienne [le candidat élu], on ne saurait légalement affirmer qu’il est soutenu par qui que ce soit.