Cette durée particulièrement longue invite à considérer non pas une architecture, mais des architectures égyptiennes, dont les différences sont à la fois imputables aux évolutions technologiques de cette civilisation et aux aléas historiques multiples. Il est extrait des carrières du Gebel Silsileh, à 160 kilomètres au sud de Louxor. Sous la XI e dynastie (vers ~ 2060), Montouhotep II y édifia un vaste complexe funéraire. De forme particulière, les colonnes égyptiennes présentent un socle arrondi vers le haut, un fût représentant une tige florale plus ou moins stylisée et un chapiteau. On peut les identifier aisément en observant les colonnes d'un bâtiment, et notamment leur chapiteau, qui diffèrent beaucoup d'un style à l'autre. Il cumule plus de quatre-vingts titres et épithètes, dirige les domaines royaux, ceux du dieu Amon de Karnak […] Autour d'un naos se répartissent différentes salles de culte ou salles permettant le stockage de denrées diverses auxquelles on accède par un couloir. Lire la suite, Dans le chapitre « L'établissement égyptien » L'architecture religieuse grecque est codifiée et se base sur des règles de proportion arithmétique. 2020 - Les 3 Ordres Architecturaux Grecs Saviez-vous qu'il existait différents ordres architecturaux grecs ? Les travaux de l'Institut archéologique allemand viennent de jeter un éclairage tout nouveau sur l'extrême fin de la protohistoire égyptienne et les tout débuts de l'histoire pharaonique – une période charnière particulièrement importante, puisqu'elle vit les débuts de l'écriture et d'une organisation politique combien originale : à Abydos, où des fouilles avaient été menées de façon malheureusem […] Lire la suite, Dans le chapitre « Le développement de l'architecture de brique » On y retrouve un petit temple dédié au dieu Amon construit sous les ordres du pharaon Thoutmôsis III et de la reine-pharaonne Hatchepsout. Cette oasis s'étend de manière discontinue sur une longueur de 185 kilomètres, de Kharga, la capitale, au nord, à Douch, le point le plus méridional, entre la latitude de Louxor et celle d'Assouan, dans la vallée. Un style particulier de porte se généralise également pendant cette période : des portes dont le linteau est composé de deux parties disjointes[18]. cit. Plus tard les degrés des pyramides sont recouverts d’un revêtement lisse de calcaire qui donne à la pyramide sa forme caractéristique. Les couronnes que portent ces statues sont également susceptibles de changer suivant leur orientation, comme c'est le cas dans la première salle hypostyle du temple d'Abou Simbel. Une fois le principe de la pyramide adopté par les souverains égyptiens comme monument funéraire, les techniques de construction se modifient et les Égyptiens de l'époque apprennent alors à manier de plus gros volumes. La chapelle blanche est sans doute l'exemple absolu de l'architecture cultuelle de l'époque, grâce à la finesse de sa décoration et de son architecture. Sa c […] Lire la suite, Situé à une quarantaine de kilomètres au nord d'Assouan, au cœur d'un important bassin agricole, le temple de Kôm-Ombo a remplacé, à l'époque ptolémaïque, un ancien sanctuaire de dimensions moindres (blocs d'un Sésostris, d'Aménophis I, d'Hatchepsout, de Thoutmosis III et de Ramsès II). On y emploie ces trois premiers ordres, plus ou moins modifiés ou altérés par le génie et le goût romains. La brique, quant à elle, était le matériau de prédilection pour l'ensemble des constructions qui n'étaient pas a priori destinées pour durer (ainsi l'érosion fait qu'il n'existe que très rarement des vestiges de l'architecture civile comme à Amarna, protégée de l'érosion, car recouverte par les sables), mais également pour la construction d'échafaudages et de rampes, accompagnant l'ensemble du processus d'édification. Globalement, les portiques se généralisent puisqu'on en retrouve d'une part à Deir el-Bahari, mais également à Karnak[10]. Lire la suite, Dans le chapitre « La ville » On pense d'abord aux pyramides, mais il n'y avait pas que cela. La dureté du granite lui a valu une utilisation massive comme seuil de portes ou obélisques. L’architecture égyptienne est principalement religieuse : elle concerne les tombeaux et les temples. Colonne papyriforme à chapiteau ouvert : Comme la colonne papyrifomre à chapiteau fermé, cette colonne est une des plus répandue dans les constructions égyptiennes. Encyclopædia Universalis - Contact - Mentions légales - Consentement RGPD, Consulter le dictionnaire de l'Encyclopædia Universalis. Direct link. Son utilisation est certainement antérieure à l'apparition du christianisme. Les Grecs et les Romains ont défini l'ordre antique architectural en établissant le rapport entre les colonnes du monument, les parties qu'elles supportent, les décors et les moulures. Les ordres architecturaux floraux Il existe aussi des ordres floraux qui s'inspirent des végétaux. Lire la suite, Derrière leurs hautes enceintes de brique crue, les monuments de Karnak, qui couvrent plus de 100 hectares sur la rive orientale du Nil, constituent encore l'ensemble monumental le plus imposant d'Égypte . Autrement dit, le nombre : , et le nombre, sont un seul et même nombre, 12. Pendant la seconde moitié du IV e millénaire, des cités plus fortes que leurs voisines dominèrent progressivement le pays, et deux royaumes finirent par se constituer, correspondant aux deux parties géographiques distinctes : la haute vallée du Nil et le Delta. Peut-être des unifications éphémères eurent-elles lieu. L'utilisation de briques séchées au soleil a néanmoins permis la construction, dès la seconde moitié du IVe millénaire, de temples monumentaux en basse Mésopotamie (Ourouk, 3000 avant J.-C. ; ziggourat d'Our, 2500 avant J… La tombe, qu’elle soit royale ou civile, évolue vers une forme architecturale plus développée. Dans l'histoire des arts, les ordres architecturaux sont devenus une référence dans les styles ordonnés co… En effet, son mur d'enceinte est conçu comme celui d'une forteresse. Cependant d'autres types existent, comme les colonnes fasciculées, aux nombreuses faces. Le motif végétal sera repris chez les Grecs dans l'ordre corinthien. L'une d'entre elles, sans doute avant le début du III e millénaire, eut une impo […] Il s'agît donc ici d'une numération additive. Lire la suite, Dans le chapitre « Les architectes des grands empires » Elle est composée d'une base, d'un fût et d'un chapiteau.Dans l'architecture classique (inspirée par l'Antiquité gréco-latine), les proportions et les ornements de ces éléments sont régis par les ordres architecturaux.Dans l'architecture antique et classique, les colonnes soutiennent souvent un portique en façade.. La colonnade, quant à elle, est constituée d'une succession de colonnes. Lire la suite, Sur la rive droite du Nil, les ruines du temple de Louxor se dressent aujourd'hui au cœur d'une petite ville de Haute-Égypte. La forme pyramidale obéit à une symbolique solaire La pyramide à degrés du roi Djéser, qui connaît deux versions à partir du mastaba primitif, figure l'escalier qui permet à l'âme du pharaon de rejoindre son père le SoleilAtypique, la forme « rhomboïdale » de la pyramide de Dahchour... Façade nord-est du temple d'Amon, avec l'obélisque XVIIIe dynastie Règne de Ramsès II Louxor, Égypte, Façade du temple de Ramsès III à Thèbes, Égypte, Façade du temple de Ramsès III avec deux colonnes papyriformes XXe dynastie Vers 1193-1162 avant J-C Médinet Habou, Thèbes, Égypte, Le Sphinx et la pyramide de Chéphren (Ancien Empire, IVe dynastie) à Gizeh, Égypte, La Grande Pyramide de Gizeh et les trois salles sépulcrales (1, 2, 3) prévues successivement pour Khéops, Kiosque de Taharqa XXVe dynastie, vers 680 avant J-C, devant le deuxième pylône du temple d'Amon-Rê à Karnak, XIXe dynastie Au premier plan, à droite, la colonne campaniforme mesure 21 mètres de hauteur, Kiosque de Trajan (53-17 avant J-C), resté inachevé Époque gréco-romaine Philae, Égypte, Kiosque du temple d'Hathor à Dendéra, Égypte, Kiosque du temple d'Hathor à Dendéra, commencé sous Ptolémée II (308-246 avant J-C) et achevé à l'époque romaine Égypte. Lire la suite, Les Portes du ciel. Maître des scribes et sage par excellence, considéré dès le Nouvel Empire comme fils du dieu memphite Ptah, il fut à la Basse Époque vénéré comme dieu guérisseur . L'architecture égyptienne reste principalement religieuse et toujours fonctionnelle. Sur l' orientation et l'ordre des points cardinaux chez les Égyptiens -- OLA001 416.107 Katalog Vědecké knihovny v Olomouci, báze SVK01, záznam 000289902 Navigace: https://aleph.vkol.cz/pub / svk01 / 00028xxxx / 0002899xx / 000289902.htm Aussi, elle concerne...) de position. Il est employé, dans l'architecture cultuelle, pour tout type de structure. […] Temple d'Horus (Edfou). Temple funéraire de Sahourê. En règle générale, une enceinte rectangulaire est percée de portes à l'extrémité d'un de ses côtés, par lesquelles on accède au complexe[7]. Elle est extraite du Ouadi Hammamat. lecture, Paris, 1924. À cette même époque naît l'idée du complexe funéraire composé d’une multitude de pièces, puits, etc. La pyramide du roi Djéser est entourée d'un mur d'enceinte rappelant celui des forteresses égyptiennes. ORDRES, architecture. : […] His name reflects this, as it means simply (one who is) from Andjet , and Andjet simply meaning place of djed Sous le règne de Snéfrou, fondateur de la IVe dynastie, deux pyramides ont été construites à Dahchour La première, que l'on voit ici, édifiée à Dahchour Sud, est appelée la pyramide rhomboïdale (2600 av J-C) ; son inclinaison a été modifiée en cours de construction À Dahchour Nord,... Pyramidion du grand prêtre de Ptah, Ptahmès, ART ÉGYPTIEN, Nouvel Empire, XVIIIe dynastie, Pyramidion construit au-dessus de la chapelle d'une sépulture privée à Memphis - Le défunt, le vizir Ptahmès, récite un hymne au dieu solaire, granit Saatliche Museen, Berlin, Le Ramesseum, temple funéraire du pharaon Ramsès II XIXe dynastie : les colosses osiriaques de la cour Grès Thèbes, Égypte, Crédits : G. Dagli Orti/ De Agostini/ Getty Images, Temple funéraire de la reine Hatchepsout, Deir el-Bahari XVIIIe dynastie Calcaire Égypte, Crédits : G. Sioen/ De Agostini/ Getty Images, Un archéologue au travail dans le temple de Dendara en 1956, Crédits : Joseph McKeown/ Picture Post/ Hulton Archive / Getty Images, Façade de la salle hypostyle aux colonnes engagées dans des «murs-bahuts» Dynastie ptolémaïque, 305-30 avant J-C, Le temple de Khonsou XIXe-XXe dynastie Grès Karnak, Égypte, Piliers dits osiriaques dans la cour du temple de Ramsès III (1198 env-env 1166 avant J-C) XXe dynastie Première cour du grand temple d'Amon à Karnak, Égypte, Le temple consacré à Hathor et à la reine Nefertari à Abu Simbel, XIXe dynastie Égypte, Temple d'Horus et de Sobek à Kôm-Ombo, Égypte, Vue du double temple d'Horus, le dieu-faucon, et de Sobek, le dieu-crocodile, sur les rives du Nil Époque gréco-romaine Kôm-Ombo, Égypte. Si ces volumes se retrouvent très bien dans les dalles des chambres de décharge de la pyramide de Khéops, mais également dans les voûtes de soutien des pyramides à texte, ils n'y sont pas moins présents dans les temples proprement dits. Thoutmosis I er , troisième souverain de la XVIII e dynastie, choisit, quant à lui, de loger sa sépulture sur la rive occidentale de Thèbes, dans le site connu sous le nom de la Vallée des Rois, appellation dérivée de l'expression arabe « Portes des Rois », un amphithéâtre rocheux […] Son utilisation est également fréquente pour la statuaire[3]. D'après les vestiges de Hiérakonpolis, il semble en effet que les premiers sanctuaires égyptiens aient été réalisés à l'aide de bois[6]. : […] Come see our promotions! Bouhen, par exemple, est un exemple de ces forteresses qui jalonnent le Nil et qui furent construites dès les premières dynasties, même si elles furent pour la plupart agrandies ou construites sous les règnes des Sésostris, au Moyen Empire. Temple d'Isis (Philæ). Le quartzite est une pierre principalement utilisée pour la statuaire ou de gros éléments comme les piliers. ), dont la capitale était Thinis, ville qu'il supplanta assez rapidem […] 18e dyn. Les premiers lieux de culte de l'Égypte antique semblent être de simples alignements de pierres ayant quelques rapports avec l'observation des cycles solaires. C'est grâce aux complexes funéraires que l'on peut retracer l'évolution de l'architecture des temples égyptiens. Les grands chantiers se concentrent alors à Thèbes où les nombreux temples funéraires font de la rive ouest un ensemble architectural important, tandis que Karnak reçoit toujours les agrandissements successifs des différents souverains. 5 c’est aussi les cinq coups de maillet lors de l’ouverture de nos tenues au grade de compagnon. Les blocs du complexe funéraire de Djéser sont relativement petits et rappellent la période de transition entre la maîtrise des gros volumes de pierres et celle des petits volumes de briques[8]. : […] Lire la suite, Terme emprunté au grec pour désigner l'entrée monumentale des temples égyptiens qui, à partir du Nouvel Empire, était constituée de deux môles à base oblongue encadrant la porte d'accès à la première cour ; s'il existait une seconde cour, celle-ci était également précédée d'un pylône, de dimensions moindres que le premier. Lire la suite, Sur la rive gauche thébaine, au pied de la Grande Cime d'Occident, l'immense cirque rocheux de Deir el-Bahari reçut plusieurs temples funéraires royaux. Dès la première moitié du IIIe siècle avant notre ère, sous les deux premiers Ptolémées, l'Égypte se couvre de magnifiques monuments. De tels alignements ont été retrouvés à Nabta[6] et dateraient de 6000 à 6500 ans avant notre ère. Ainsi, les temples bas et haut de la pyramide de Khéphren sont-ils faits d'énormes monolithes en guise de piliers. Certes, après le passage rapide des grandes expéditions et des voyageurs du xix e siècle (J. G. Wilkinson en particulier), puis le […] Des ordres architecturaux propres à des architectes néoclassiques du XVIII e siècle existent et sont des dispositions reprenant la modélisation antique avec une mise en forme des colonnes et frontons particulière à l’architecte. D'un aspect plus sobre, mais également bien plus associé au registre funéraire, le pilier est un élément à base carrée utilisé par les Égyptiens dès l'Ancien Empire et dont l'usage tend à disparaître à l'époque ptolémaïque. Chaque ordre de grandeur (1, 10, 100, ...) possédait un signe qui était propre à lui même. Les spéos sont de plus en plus présents pendant cette période. Cependant, la partie la plus importante est le serdab où était placée une statue du Ka et qui ne communiquait avec le reste du mastaba que par deux trous creusés dans un mur. La période de Nagada est antérieure à celle des premiers rois d’Égypte. L’art égyptien ancien comprend la peinture, la sculpture, l’architecture et d’autres formes d’art, comme les dessins sur papyrus, créés entre 3000 avant J.-C. et 100 après J.-C. La plupart de cet art était très stylisé et symbolique. 1 Au supermarché Complétez avec un des trois mots proposés. La nécropole de Gizeh est constituée de trois pyramides, dites à « faces lisses » Celle de Chéops, à l'extrémité droite de la photographie, est la plus grande par sa taille (146,60 mètres de hauteur et 230,50 mètres de côté) Les deux autres pyramides sont celles de Chéphren (au... Obélisques de Thoutmosis Ier et de Hatchepsout à Karnak, Égypte, Obélisques de Thoutmosis Ieret de Hatchepsout dans le temple d'Amon-Rê XVIIIe dynastie Vers 1567-1320 avant J-C Karnak, Égypte, Le petit temple d'Abu Simbel, dédicacé à la reine Néfertari et à la déesse Hathor, en 1860, avant l'édification du premier barrage d'Assouan, Crédits : Antonio Beato/ Felice A Beato/ Hulton Archive/ Getty Images, États successifs de la pyramide à degrés du roi Zoser, IIIe dynastie (d'après J-P Lauer). Cette période de mutations s'éteint dans les troubles, mais prépare à l'éclat du Nouvel Empire. Cette pyramide à degrès fait partie du complexe funéraire du roi Djéser (IIIe dynastie, Ancien Empire), érigé à Saqqarah vers 2650 av J-C par l'architecte Imhotep D'une hauteur de 60 mètres environ, elle est composée de six degrés La pyramide symbolise l'escalier monumental que devait... États successifs de la pyramide de Meïdoum (d'après L Borchardt). Propice par ses faces planes à l'écriture et à la gravure de scènes, le pilier est bien souvent un élément important de l'iconographie d'un monument. Ils utilisaient plus de colonnes que le poids du plafond en nécessitait : les historiens de l'architecture nomment cette particularité la stylophilie. Les anciens Égyptiens nous ont légué de nombreux trésors architecturaux. Sa superficie a beaucoup régressé depuis l'Antiquité comme le mon […] Le corps est déposé en position fœtale, la tête au sud, le visage vers l’ouest. Avec l'aide de son ministre Imhotep, architecte plus tard vénéré comme dieu guérisseur, il fait ériger un tombeau à Saqqarah, à l'extérieur de la capitale royale, Memphis (auj. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. possédait un signe répété le nombre de fois nécessaire. Des monuments majestueux et monumentaux à la gloire des dieux et des rois sont édifiés en pierre pour durer dans le temps. Lire la suite, Les ruines de l'ancienne ville de Tanis, berceau des rois de la XXI e dynastie et dont le nom est à plusieurs reprises mentionné dans la Bible, forment un ensemble de 177 hectares ; elles occupent le site actuel de Tell San el-Hagar, près du lac Menzaleh dans le Delta oriental, une localisation établie dès 1722 par le père Sicard et confirmée par les membres de la Commission des sciences et des a […] 4 janv. Un chapiteau à échine plate (échine est un terme en architecture qui fait référence à une forme ronde), ainsi le chapiteau est convexe ; nu et sans décors. Les Égyptiens ont été les premiers à utiliser des colonnes. Cette durée particulièrement longue invite à considérer non pas une architecture, mais des architectures égyptiennes, dont les différences sont à la fois imputables aux évolutions technologiques de cette civilisation et aux aléas historiques multiples. Architecture de l'Égypte antique L'art architectural de l'Égypte antique s’étend sur une période d’environ 3500 ans, il désigne les méthodes de constructions utilisées durant cette époque. XXXe dynastie 380-362 AEC, Colonne palmiforme à chapiteau ouvert. dans le but de célébrer un culte au roi défunt. Sous Sésostris Ier, le temple prend une forme plus rigoureuse, marquée par la symétrie par rapport à l'axe principal de l'édifice[9]. L'ordre Corinthien L'ordre corinthien est le dernier des trois ordres architecturaux grecs, dont le caractère est surtout déterminé par une grande richesse d’éléments et un chapiteau décoré de deux rangées de feuilles d’ acanthe [ 1 ] . Les sources de granite rose sont principalement Assouan jusqu'à l'époque romaine, puis les carrières du Mons Claudianus. Il semble que le corps n’ait pas été momifié à cette époque, mais que le sable ait agi naturellement dans ce sens. : […] Par la construction du vaste complexe funéraire de Saqqarah, qui inclut la première pyramide de l'histoire égyptienne , Imhotep inventa l'architecture monumentale de pierre. Cette pierre est extraite des carrières du Gebel Ahmar, près du Caire et à proximité d'Assouan. Lire la suite, Dans le secteur méridional de la Thèbes occidentale, aux limites de la zone des cultures et de la frange de désert, Médinet Habou est avant tout le grand temple de millions d'années de Ramsès III, l'un des plus importants champs de ruines d'Égypte. Tandis que le tombeau royal évolue, le mastaba restera encore longtemps utilisé comme tombe de noble. Philae, l'île sainte d'Isis, ensevelie sous les eaux depuis la construction du premier barrage d'Assouan au début du xx e siècle, est désormais en aval du nouveau haut barrage ; mais les variations du niveau des eaux ont nécessité le déplacement de ses monuments, qui ont été démontés et transférés sur l'îlot réaménagé d'Aglika, à 300 mètres au nord. Chaque ordre de grandeur (unités, dizaines, centaines, etc.) Les origines. Le rite égyptien est une belle exception qui, depuis deux siècles, malgré ses ramifications internationales, a trouvé dans notre pays un berceau et une terre d’élection. Ordre architectural Chapiteaux de formes classiques (extrait de l’Encyclopédie, vol. Effectivement, on ne creuse plus uniquement, mais on construit également une structure en pierre au-dessus du caveau funéraire. Il n'est guère d'autre domaine de l'art occidental où l'héritage grec se soit pérennisé autant qu'en architecture : les ordres progressivement mis au point par les Grecs se sont transmis – tour à tour enrichis, mêlés, simplifiés, abâtardis, puis apurés et combinés de nouveau – jusqu'au seuil du xxe siècle, en sorte que toute l'architecture monumentale Si les trois ordres de l’architecture grecque sont plus facilement reconnaissables à leurs chapiteaux, les ordres ont également régi la forme, les proportions, les détails et les relations des colonnes, de l’entablement, du fronton et du stylobate. Lire la suite, Les tombes des deux premiers rois du Nouvel Empire, Ahmosis et Aménophis I er , n'ont pas été à ce jour identifiées. Cependant, la découverte en 1980 à Lefcandi (Eubée) d'un grand édifice absidal (40 m × 10 m) attesterait, […] Dans le chapitre « Le site » Traditionnellement de fondations sommaires consistant en des tranchées remplies de sable[26], les murs étaient construits par accrétion successive de couches de pierres, entourée d'un échafaudage de briques crues. Temple d'Horus (Edfou)], 237-57 AEC dynastie lagide, époque ptolémaïque. Massivement employé pendant l'Ancien et le Moyen Empire, le calcaire est remplacé par le grès après la XVIIIe dynastie. En définissant les proportions et les styles, ils garantissent l’harmonie des édifices. Les connaissances scientifiques des bâtisseurs égyptiens, dans la plupart des cas purement expérimentales, ont permis de construire tout en tenant compte des propriétés réelles ou supposées des matériaux utilisés. J.-C.), la Grèce connaît trois siècles d'une vie très fruste, presque autarcique, qui n'a guère laissé de vestiges architecturaux : les édifices, construits en matériaux légers et périssables (bois, brique crue, torchis), ont disparu. 3- Antiquité > Architecture grecque En Grèce, l’architecture est envisagée avec un souci de clarté et d’unité. L'ordre doriq © 2020 Encyclopædia Universalis France.Tous droits de propriété industrielle et intellectuelle réservés. Lire la suite, Dans le chapitre « Le problème de la genèse des ordres » Lire la suite, La nécropole d'El-Bagawat est située à cinq kilomètres au nord d'El-Khargeh, dans la Grande Oasis (Égypte). > Architecture égyptienne En Égypte, l’architecture, datant d’il y a 5000 ans et se développant sur les bords du Nil, utilise la pierre. La mise au jour d'un mobilier semblable sur un site contemporain de la région de Gaza n'était donc pas inattendue. Apparu principalement pendant la, le pilier osiriaque, dont une des faces est couverte par une statue du roi en, le pilier hathorique présentant une tête de la déesse. Les Égyptiens de l'Antiquité utilisaient un système de numération (Un système de numération est un ensemble de règles d'utilisation des signes, des mots ou des...) décimal. 63 F. de Cénival, « Les associations dans les temples égyptiens d’après les données fournies par les papyrus démotiques », Religions en Égypte hellénistique et romaine. Lire la suite, Figure protéiforme de l'archéologie française, Jean Lauffray était architecte de formation. La rigueur de la construction, et notamment de l'agencement, est également omniprésente dans les temples funéraires de cette époque. De l’ancien empire égyptien ces colonnes sont très massives; Le chapiteau comprend neuf feuilles de palmier ligaturées; Le fût est lisse; La base est simple Les sculptures étaient réalisées avec des outils en cuivre. La plupart de leurs constructions étaient en toiture plate, soutenues par des colonnes. Actes du colloque, Strasbourg, 16-18 mai 1967, Paris, 1969, p. 9. Les colonnes étaient réalisées pour la plupart en blocs de granite empilés. La for […] Le mastaba est la forme typique de la tombe construite égyptienne Il comprend un massif, en brique ou en pierre pour les plus importants, de plan rectangulaire et aux parois talutées Des chambres richement décorées peuvent être aménagées dans sa superstructure, notamment la chapelle (avec la... Minarets de la mosquée du sultan Hassan au Caire, édifiée entre 1356 et 1362, Crédits : A. Vergani/ DeAgostini / Getty Images, La mosquée de Mohammed Ali, achevée en 1857, est située sur le côté ouest de la Citadelle du Caire, Crédits : Travelpix Ltd/ The Image Bank/ Getty Images, Les pyramides de Khéops, Khéphren et Mykérinos, à Gizeh, Égypte, Crédits : A. Vergani/ De Agostini/ Getty Images. Le complexe funéraire est modifié : il est créé un temple haut accolé à la pyramide et un temple bas qui donne sur le fleuve tous deux reliés par une rampe couverte. Les Égyptiens connaissaient plusieurs méthodes d'agencement des blocs au sein d'un mur et prenaient généralement soin de ne pas superposer deux joints. Construit par Ramsès III, le temple funéraire de Médinet Habou se démarque d'une part par son très bon état de conservation, mais également par la particularité de sa structure. Dans les projets architecturaux où il est nécessaire de trouver le meilleur compromis entre les performances des matériaux et leur capacité à orienter de manière décisive l’aspect de la réalisation avec des surfaces belles, polyvalentes et communicatives, le grès cérame est la solution adoptée par les plus grands designers du monde. C'est également pendant cette période que le temple de Karnak prend de l'importance puisqu'on y retrouve de nombreuses constructions, notamment les fondements du temple actuel[11], préparant ainsi le terrain aux souverains du Nouvel Empire qui feront de Karnak leur principal lieu de travaux.